“朴 국내 정치 사면초가…대선후보 없어 구세주로 반기문 거론”뉴스프로 (TheNewsPro) | balnews21@gmail.com
프랑스의 유력 일간지 <르몽드>가 1일 박근혜 대통령의 프랑스 방문의 의미를 짚었다. 아롤드 티보 기자는 “국내에서 힘 빠진 박근혜 한국 대통령이 국제적 이미지 관리에 나서다”라는 제목의 기사를 통해 박 대통령이 외교적 성과로 국내 정치의 난맥상을 풀어보려 한다고 보도했다.
기사는 지난 총선 패배로 박 대통령의 소속 정당이 제1당 지위를 잃은 점, 선거 기간 동안 박 대통령의 측근들이 무리하게 후보가 되면서 새누리당 내부에서도 비판을 받은 점, 노동법 개악 시도로 청년층의 거센 반발에 직면하고 있는 점 등을 들어 박 대통령이 힘을 잃었다고 판단했다.
또한 개성공단 폐쇄 조치 등 박 대통령의 대북 강경기조 역시 의회 권력의 교체로 인해 벽에 부딪혔으며, 한반도의 긴장 조성은 결국 미국의 군사력에 대한 의존을 높이는 결과만 낳았다고 분석했다. 기사는 2017년 대선을 앞두고 마땅한 후보가 없는 새누리당의 구세주로 반기문 유엔 사무총장이 거론되고 있다는 점을 소개했다.
기사는 프랑스 방문길에 박 대통령은 올랑드 대통령으로부터 북한에 대한 단호한 입장을 얻어내길 원할 텐데, 최근 북한이 또 미사일 실험에 나선 것이 알려지면서 그리 어렵지 않은 일이 될 것으로 내다봤다. 이는 국내 문제에서 사면초가에 처한 박 대통령이 외교적으로 인정을 받고자 하는 심리를 드러낸 것이라고 봤다.
기사는 세종연구소 연구원의 말을 인용해 “박근혜 대통령이 국내 정치 게임에서 힘을 잃었기 때문에 외교적 성과들을 주워담으려 하는 것”이라고 보도했다.
번역 및 감수 : Sang-Phil JEONG 기사 바로가기 ☞ http://me2.do/xm82RDwN Affaiblie dans son pays, la présidente sud-coréenne Park soigne son image internationale LE MONDE | 01.06.2016 à 12h35 • Mis à jour le 01.06.2016 à 13h44 | Par Harold Thibault C’est une présidente sud-coréenne politiquement affaiblie qui devait entamer mercredi soir 1er juin une visite d’Etat de quatre jours en France marquant cent trente ans de relations diplomatiques. Après avoir fait étape dans trois pays africains, Park Geun-hye achève dans l’Hexagone une tournée de douze jours censée redorer son image à domicile. Sur la scène intérieure, les dernières législatives ont en effet affaibli Mme Park. Le 13 avril, son parti, le Saenuri (Nouvelle Frontière, droite), a perdu la majorité pour ne conserver au Parlement que 122 sièges (contre 152 avant le scrutin), tandis que le parti démocrate Minjoo en gagnait 123. Au sein même de sa formation, Mme Park est critiquée pour avoir imposé des candidats trop proches d’elle. Son programme économique pèse également sur sa cote de popularité : son intention de faciliter les licenciements lui a valu le mécontentement à l’heure où les jeunes Sud-Coréens s’inquiètent des difficultés pour trouver un emploi. Cette nette défaite, à laquelle le camp de Park Geun-hye ne s’attendait pas, a réduit la marge de manœuvre de la présidente conservatrice. Le parti Minjoo, avec lequel elle doit désormais composer, voit notamment d’un mauvais œil la ligne dure qu’elle tient face à la Corée du Nord. Après un quatrième essai nucléaire, le 6 janvier, la République populaire démocratique de Corée a procédé en février à un lancement de fusée interprété comme un essai de missile balistique. En réponse, Mme Park avait fait fermer la zone de Kaesong, un parc industriel où des entreprises du Sud employaient des Nord-Coréens, seul projet de coopération qui subsistait encore entre les deux pays. Retour au socle traditionnel Même l’orientation diplomatique suivie depuis sa prise de fonction, en février 2013, par la fille du dictateur Park Chung-hee (au pouvoir de 1961 à son assassinat en 1979) est remise en cause. Mme Park avait misé sur sa proximité économique avec la Chine de Xi Jinping pour faire pression sur Pyongyang, mais le retour des tensions dans la péninsule l’a contrainte à revenir davantage au socle traditionnel qu’est la protection militaire de l’allié américain. Dans cette position difficile, la question du candidat que le parti Saenuri mettra en avant lors de la prochaine présidentielle, en décembre 2017, se pose déjà. Le mandat de cinq ans n’est pas renouvelable. Selon les sondages, le candidat du Minjoo pourrait l’emporter en décembre 2017, à moins que l’actuel secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dont le second mandat s’achève à la fin de 2016 à New York, ne vienne prendre le relais. En visite sur l’île de Jeju, mercredi 25 mai, M. Ban, conscient de sa position d’homme providentiel, confiait ouvertement : « J’ai tenu un passeport de l’ONU jusqu’à présent, mais à compter du 1er janvier 2017 je serai de nouveau un citoyen coréen. Je m’interrogerai davantage sur mon rôle en tant que tel. » Reconnaissance De la France, Mme Park attend un message d’absolue fermeté en réponse aux provocations de la Corée du Nord. Cela constituerait une forme de reconnaissance de sa politique. Selon le Sud, la RPDC a procédé mardi à un nouveau test de missile balistique de moyenne portée, qui s’est soldé par un échec, comme trois tentatives précédentes en avril. Il ne sera donc pas difficile d’obtenir une position vigoureuse du président François Hollande lorsqu’il recevra Mme Park, vendredi à l’Elysée. A Paris, Park Geun-hye, qui assiste jeudi à un forum économique organisé par le Medef, doit finaliser un partenariat entre la Caisse des dépôts et le fonds souverain Korea Investment Corporation. La France s’intéresse notamment à la manière dont les start-up sud-coréennes se sont développées, adossées à de grands groupes. Paris et Séoul se félicitent également du succès des événements organisés dans le cadre de l’année France-Corée, qui s’achèvera en décembre 2016. |
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