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이방인 번역 1-3 (2)

이 번역은 1942년 갈리마르에서 출간된 L'étranger를 원본으로 삼으며, 때로 이휘영, 김화영, 이기언, 김예령, 이정서 번역을 참고한다.

 

한국에서 L'étranger 원본의 저작권은 소멸했다. 이 번역본은 무료로 배포 가능하다. 단, 영리 목적 사용은 불가능하며, 일부나 전부를 어떠한 형태로도 가공 내지 수정할 수 없다. 어차피 카뮈의 간결함을 한국어로 살려본답시고 내 멋대로 의역한 부분이 많아서 그렇게까지 신뢰할 만하진 않다.

 

 

제1부

 

III (계속)

 

“그게 말입니다.” 생테스가 말했다. “내가 못된 놈은 아닌데요, 좀 욱하는 편이거든요. 그 녀석이 나한테 ‘사나이라면 트램에서 내려!’라길래 ‘진정하시지그래?’라고 대답했죠. 그랬더니 나더러 겁쟁이랍니다. 그래서 내려서 말했죠. ‘이제 그만 하시지? 안 그럼 본때를 보여줄 테니.’ 녀석이 ‘네까짓 게?’라고 하길래 한 대 갈겼습니다. 나가 자빠졌죠. 일으켜 세우려니까 놈이 자빠진 채로 발길질하더라고요. 그래 무릎으로 한 대 찍어주고 주먹 두 방을 먹였죠. 피투성이가 되었더랍니다. 이제 됐냐고 물어보니까 녀석이 됐다고 하더군요.” 그러는 내내 생테스는 붕대를 매만졌다. 나는 침대에 걸터앉은 상태였다. 생테스는 이어 말했다. “보다시피 내가 시비 건 게 아닙니다. 그놈이 까분 거지.” 맞는 말이어서 동의해줬다. 그러자 생테스가 이 사건 때문에 마침 조언을 좀 구하고 싶었다고 밝혔다. 나는 남자답고, 세상일도 잘 알고, 자기를 도울 수 있을 거라고. 그럼 내 친구가 돼주겠단다. 말없이 있자 자기랑 친구 하지 않겠느냐고 되물었다. 상관없다고 했다. 만족해 보였다. 순대를 꺼내더니 프라이팬에 구웠다. 잔, 접시, 식기, 술 두 병을 말없이 내놓았다. 우리는 자리를 잡았다. 음식을 먹으며 자기 이야기를 들려주기 시작했다. 처음엔 조금 망설였다. “만나던 여자가 있었는데… 내 정부랄까.” 한바탕 했던 남성은 바로 이 여성의 형제였다. 자기가 정부를 먹여 살렸단다. 나는 아무 대답도 안 했는데 갑자기 덧붙였다. 자기가 어떻게 소문나 있는지 알지만 자긴 떳떳하다고, 창고지기라고. 

 

 

“하던 얘기나 계속 하자면, 그 여자가 날 속였던 겁니다.” 레몽은 정부한테 딱 먹고살 만큼만 돈을 줬다. 방세랑 하루 식비 20프랑. “방세 300프랑이랑 식비 600프랑에다가 스타킹 같은 걸 사주기도 했죠. 다 하면 1,000프랑은 되네. 그런데 우리 마님께선 일을 안 하셨지. 그러면서도 그 돈으론 빠듯하다면서 먹고살기 힘들다고 하더라니까요? 난 말했죠. ‘반나절이라도 일하지그래? 그럼 내 짐도 좀 덜 텐데. 봐, 요번 달에 옷 한 벌 해줬지, 매일 20프랑씩 주지, 방세 내주지. 근데 넌 친구들이랑 카페나 다니지? 네가 계산을 다 한다며. 그게 누구 돈인데? 너한테 잘 해주면 뭐해, 하고 다니는 게 그 모양인데.’ 그런데도 일을 안 하더라구요. 계속 빠듯하단 말만 하고. 그때 알아챈 겁니다. 이 년이 날 속여먹고 있구나.”

 

 

레몽은 정부 핸드백에서 복권 한 장을 발견했다고 말해줬다. 그녀는 무슨 돈으로 복권을 샀는지 해명하지 못했다. 얼마 후엔 정부가 팔찌 두 개를 전당포에 잡혔단 걸 증명하는 전표를 그녀 집에서 발견했다. 그런 팔찌가 있는 줄도 몰랐단다. “그때 내가 속고 있단 걸 확실히 안 겁니다. 그래서 그년이랑 관계를 끊었죠. 아, 그 전에 몇 대 좀 패줬습니다. 그리고 적나라하게 일러줬지요. 네년이 바라는 건 난잡한 재미나 보는 거뿐이지 않냐고. ‘아주 복에 겨워서 네가 뭘 누리고 있는지 모르겠지? 두고 보라고, 곧 깨닫게 될 테니까.’라고 쏘아줬죠.” 

 

 

레몽은 피가 날 때까지 여성을 때렸다. 예전엔 때린 적이 없었다는데. “그게, 전에도 손찌검은 했는데 그건 뭐 때린 것도 아녔지. 그년이 소릴 질러대면 내가 겉창을 닫았고, 그렇게 늘 끝나는 일이었으니까요. 근데 이번엔 그냥 못 지나갑니다. 아직 벌을 덜 줬어요.” 

 

 

바로 이 문제로 조언이 필요하단 거였다. 레몽은 그슬리는 램프 심지를 바로잡느라 잠시 말을 멈췄다. 나는 계속 듣는 중이었다. 술을 꽤 마셔 관자놀이가 달아올랐다. 담배가 떨어져 레몽한테 얻어 피웠다. 밖에선 마지막 트램들이 동네 소음을 저 멀리 실어가며 지나갔다. 레몽이 말을 이었다. ‘그 여자와의 잠자리가 아쉽긴 하지만’ 어쨌든 벌을 주고 싶다. 처음엔 정부를 호텔로 데려간 다음에 그녀가 성매매 여성이라고 경찰에 신고해 난리를 피워 빨간 줄을 그어버릴까 생각했단다. 그리고 뒷골목 친구들한테도 연락을 해봤다. 별 소득은 없었지만. 이런 것 하나 해결 못 해주는 게 말이 되느냐고 한 소리 했나 보다. 그랬더니 그 친구들이 정부한테 ‘낙인’을 찍으라고 제안했다. 그건 바라지 않는 모양이었다. 좀 더 고민해본다나. 일단 나한테 뭘 좀 묻고자 했다. 그 전에 이 사건이 어때 보이는지 알고 싶어 했다. 별생각은 없지만 흥미롭다고 대답했다. 정부가 자길 속였다고 생각하는지 묻길래 그렇다고 말했다. 그녀를 벌해야 한다고 생각하느냐고, 내가 자기라면 어떻게 했겠느냐고. 그야 알 수 없지만 왜 벌하려는지는 알겠다고 말했다. 나는 술을 좀 더 마셨다. 레몽은 담배에 불을 붙이더니 자기 생각을 털어놓았다. 편지를 보내려고 했다. ‘저주를 퍼붓지만 그러면서도 뉘우치게 하는 그런 편지.’ 정부가 돌아오면 같이 잔 다음 ‘절정에 이르려는 순간’ 얼굴에 침을 뱉고 쫓아내는 계획이었다. 그 정도면 충분히 벌 받는 셈이라고 인정해줬다. 그런데 레몽은 편지를 쓸 자신이 없다며 나한테 자기 대신 써달라고 부탁하려던 참이었다. 내가 아무 말도 안 하자 지금 당장 쓰긴 어려운지 물었다. 그렇진 않다고 대답했다.

 


 
레몽은 한잔 하더니 일어났다. 접시들을 한쪽으로 치웠다. 먹다 남아 식어버린 순대도. 비닐 식탁보를 정성스레 닦았다. 침대 머리맡 탁자 서랍을 열더니 모눈종이, 노란 편지 봉투, 작고 붉은 나무 펜대, 보라색 잉크를 담은 네모난 잉크병을 꺼냈다. 내게 수취인 이름을 말해줬다. 무어 여성이었다. 편지를 썼다. 손이 가는 대로 썼는데, 이왕이면 레몽 마음에 들도록 썼다. 그래서 나쁠 건 없지 않나. 다 쓰고 소리를 내 편지를 읽었다. 레몽은 담배를 문 채 고개 끄덕이며 들었다. 한 번 더 읽어달란다. 아주 흡족해 보였다. 레몽이 말했다. “역시 넌 세상사는 법을 아는구나.” 나한테 말을 놓았다는 걸 바로 알아차리진 못했다. “야, 우린 이제 진짜 친구야.” 그래, 그제야 레몽이 말을 놓았다는 걸 확실히 깨달았지. 레몽은 그 말을 되풀이했다. “그래.” 나는 대답했다. 친구든 말든 별 상관없었다. 레몽은 정말 친구가 되고 싶었나 보다. 편지를 봉했다. 우리는 술을 마저 비웠다. 그리고 말없이 잠시 담배를 태웠다. 밖은 고요했다. 지나가던 자동차가 미끄러지는 소리를 들었다. 나는 “늦었네.”라고 말했다. 레몽도 늦었다고 생각했다. 시간이 참 금방 간단다. 어떤 의미에선 맞는 말이지. 졸렸지만 일어서기가 괴로웠다. 피곤이 내 얼굴 가득 서렸나 보다. 레몽이 나더러 마음을 잘 다잡아야 한다고 말한 걸 보니. 처음엔 왜 그런 말을 하는지 이해가 안 갔다. 레몽은 엄마가 돌아가셨단 사실을 전해 들었다고, 언젠간 일어날 일 아니었겠느냐고 말했다. 내 생각도 그랬다. 

 

 

나는 일어섰다. 레몽은 남자들끼린 다 통하는 법이라며 내 손을 꼭 잡았다. 나는 집에서 나와 문을 닫았다. 복도에 서서 밤 안에 잠시 머물렀다. 건물은 고요했다. 어둡고 습한 숨결이 계단 저 아래서 올라왔다. 피가 뛰는 소리만 귓가를 맴돌았다. 가만히 있었다. 움직이지 않았다. 그때 살라마노 방에서 개가 둔탁한 신음을 내질렀다.

 
 

Première partie

 

III (continue)

 

« Vous comprenez, monsieur Meursault, m'a-t-il dit, c'est pas que je suis méchant, mais je suis vif. L'autre, il m'a dit : « Descends du tram si tu es un homme. » le lui ai dit : « Allez, reste tranquille. » Il m'a dit que je n'étais pas un homme. Alors je suis descendu et je lui ai dit : « Assez, ça vaut mieux, ou je vais te mûrir. » Il m'a répondu : « De quoi ? » Alors je lui en ai donne un. Il est tombé. Moi, j'allais le relever.  Mais il m'a donné des coups de pied de par terre. Alors je lui ai donné un coup de genou et deux taquets. Il avait la figure en sang. Je lui ai demandé s'il avait son compte. Il m'a dit : « Oui. » Pendant tout ce temps, Sintès arrangeait son pansement. J'étais assis sur le lit. Il m'a dit : « Vous voyez que je ne l'ai pas cherché. C'est lui qui m'a manqué. » C'était vrai et je l'ai reconnu. Alors il m'a déclaré que, justement, il voulait me demander un conseil au sujet de cette affaire, que moi, j'étais un homme, je connaissais la vie, que je pouvais l'aider et qu'ensuite il serait mon copain. Je n'ai rien dit et il m'a demandé encore si je voulais être son copain. J'ai dit que ça m'était égal : il a eu l'air content. Il a sorti du boudin, il l'a fait cuire à la poêle, et il a installé des verres, des assiettes, des couverts et deux bouteilles de vin. Tout cela en silence. Puis nous nous sommes installés. En mangeant, il a commencé à me raconter son histoire. Il hésitait d'abord un peu. « J'ai connu une dame... c'était pour autant dire ma maîtresse. » L'homme avec qui il s'était battu était le frère de cette femme. Il m'a dit qu'il l'avait entretenue. Je n'ai rien répondu et pourtant il a ajouté tout de suite qu'il savait ce qu'on disait dans le quartier, mais qu'il avait sa conscience pour lui et qu'il était magasinier.

 

 

« Pour en venir à mon histoire, m'a-t-il dit, je me suis aperçu, qu'il y avait de la tromperie. » Il lui donnait juste de quoi vivre. Il payait lui-même le loyer de sa chambre et il lui donnait vingt francs par jour pour la nourriture. « Trois cents francs de chambre, six cents francs de nourriture, une paire de bas de temps en temps, ça faisait mille francs. Et madame ne travaillait pas. Mais elle me disait que c'était juste, qu'elle n'arrivait pas avec ce que je lui donnais. Pourtant, je lui disais : « Pourquoi tu travailles pas une demi-journée ? Tu me soulagerais bien pour toutes ces petites choses. Je t'ai acheté un ensemble ce mois-ci, je te paye vingt francs par jour, je te paye le loyer et toi, tu prends le café l'après-midi avec tes amies. Tu leur donnes le café et le sucre. Moi, je te donne l'argent. J'ai bien agi avec toi et tu me le rends mal. » Mais elle ne travaillait pas, elle disait toujours qu'elle n'arrivait pas et c'est comme ça que je me suis aperçu qu'il y avait de la tromperie. »

 

Il m'a alors raconté qu'il avait trouvé un billet de loterie dans son sac et qu'elle n'avait pas pu lui expliquer comment elle l'avait acheté. Un peu plus tard, il avait trouvé chez elle « une indication » du mont-de-piété qui prouvait qu'elle avait engagé deux bracelets. Jusque-là, il ignorait l'existence de ces bracelets. « J'ai bien vu qu'il y avait de la tromperie. Alors, je l'ai quittée. Mais d'abord, je l'ai tapée. Et puis, je lui ai dit ses vérités. Je lui ai dit que tout ce qu'elle voulait, c'était s'amuser avec sa chose. Comme je lui ai dit, vous comprenez, monsieur Meursault : « Tu ne vois pas que le monde il est jaloux du bonheur que je te donne. Tu connaîtras plus tard le bonheur que tu avais. »

 

 

Il l'avait battue jusqu'au sang. Auparavant, il ne la battait pas. « Je la tapais, mais tendrement pour ainsi dire. Elle criait un peu. Je fermais les volets et ça finissait comme toujours. Mais maintenant, c'est sérieux. Et pour moi, je l'ai pas assez punie. »

 

 

Il m'a expliqué alors que c'était pour cela qu'il avait besoin d'un conseil. Il s'est arrêté pour régler la mèche de la lampe qui charbonnait. Moi, je l'écoutais toujours. J'avais bu près d'un litre de vin et j'avais très chaud aux tempes. je fumais les cigarettes de Raymond parce qu'il ne m'en restait plus. Les derniers  trams passaient et emportaient avec eux les bruits maintenant lointains du faubourg. Raymond a continué. Ce qui l'ennuyait, « c'est qu'il avait encore un sentiment pour son coït ». Mais il  voulait la punir. Il avait d'abord pensé à l'emmener dans un hôtel et à appeler les « mœurs » pour causer un scandale et la faire mettre en carte. Ensuite, il s'était adressé à des amis qu'il avait dans le milieu. Ils n'avaient rien trouvé. Et comme me le faisait remarquer Raymond, c'était bien la peine d'être du milieu. Il le leur avait dit et ils avaient alors proposé de la « marquer ». Mais ce n'était pas ce qu'il voulait. Il allait réfléchir.  Auparavant il voulait me demander quelque chose. D'ailleurs, avant de me le demander, il voulait savoir ce que je pensais de cette histoire. J'ai répondu que je n'en pensais rien mais que c'était intéressant. Il m'a demandé si je pensais qu'il y avait de la tromperie, et moi, il me semblait bien qu'il y avait de la tromperie, si je trouvais qu'on devait la punir et ce que je ferais  à sa place, je lui ai dit qu'on ne pouvait jamais savoir, mais je comprenais qu'il veuille la punir. J'ai encore bu un peu de vin. Il a allumé une cigarette et il m'a découvert son idée. Il voulait lui écrire une lettre « avec des coups de pied et en même temps des choses pour la faire regretter ». Après, quand elle reviendrait, il coucherait avec elle et « juste au moment de finir » il lui cracherait à la figure et il la mettrait dehors. J'ai trouvé qu'en effet, de cette façon, elle serait punie. Mais Raymond m'a dit qu'il ne se sentait pas capable de faire la lettre qu'il fallait et qu'il avait pensé à moi pour la rédiger. Comme je ne disais rien, il m'a demandé si cela m'ennuierait de le faire tout de suite et j'ai répondu que non.

 

 

Il s'est alors levé après avoir bu un verre de vin. Il a repoussé les assiettes et le peu de boudin froid que nous avions laissé. Il a soigneusement essuyé la toile cirée de la table. Il a pris dans un tiroir de sa table de nuit une feuille de papier quadrillé, une enveloppe jaune, un petit porte-plume de bois rouge et un encrier carré d'encre violette. Quand il m'a dit le nom de la femme, j'ai vu que c'était une Mauresque. J'ai fait la lettre. Je l'ai écrite un peu au hasard, mais je me suis appliqué à contenter Raymond parce que je n'avais pas de raison de ne pas le contenter. Puis j'ai lu la lettre à haute voix. Il m'a écouté en fumant et en hochant la tête, puis il m'a demandé de la relire. Il a été tout à fait content. Il m'a dit : « Je savais bien que tu connaissais la vie. » Je ne me suis pas aperçu d'abord qu'il me tutoyait. C'est seulement quand il m'a déclaré : « Maintenant, tu es un vrai copain », que cela m'a frappé. Il a répété sa phrase et j'ai dit : « Oui. » Cela m'était égal d'être son copain et il avait vraiment l'air d'en avoir envie. Il a cacheté la lettre et nous avons fini le vin. Puis nous sommes restés un moment à fumer sans rien dire. Au-dehors, tout était calme, nous avons entendu le glissement d'une auto qui passait. J'ai dit : « Il est tard. » Raymond le pensait aussi. Il a remarqué que le temps passait vite et, dans un sens, c'était vrai. J'avais sommeil, mais j'avais de la peine à me lever. J'ai dû avoir l'air fatigué parce que Raymond m'a dit qu'il ne fallait pas se laisser aller. D'abord, je n'ai pas compris. Il m'a expliqué alors qu'il avait appris la mort de maman mais que c'était une chose qui devait arriver un jour ou l'autre. C'était aussi mon avis.

 

 

Je me suis levé, Raymond m'a serré la main très fort et m'a dit qu'entre hommes on se comprenait toujours. En sortant de chez lui, j'ai refermé la porte et je suis resté un moment dans le noir, sur le palier. La maison était calme et des profondeurs de la cage d'escalier montait un souffle obscur et humide. Je n'entendais que les coups de mon sang qui bourdonnait à mes oreilles. Je suis resté immobile. Mais dans la chambre du vieux Salamano, le chien a gémi sourdement.

 

 

* * *

 

간단한 노트. 직접화법과 간접화법의 화려한 교차. 죽는 줄 알았다.

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