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  1. 2009/06/03
    오바마와 이슬람세계의 만남 (6/4일)(2)
    tnffo

오바마와 이슬람세계의 만남 (6/4일)

오바마와 이슬람세계의 만남이 이번주에 있을 모양이다. 어제(화 6/2일)는 영국 BBC 인터뷰에서 오바마는 이란의 평화적 핵 이용권을 인정하겠다는 -물론 많은 조건이 달리겠지만- 다소 전향적인 듯한, 그러나 원칙적인 말(권리-주권)을 한 모양이고, 내일(목 6/4일)은 이집트에서 범-이슬람을 향한 연설을 계획하고 있다 한다(註1). 또한 "미국은 이슬람 인구를 가장 많이 갖는 국가들 중의 하나"(註2) 라며 이슬람에 친근감을 자아내려는 유화 제스처를 보인 모양이다. 이에 알카이다(Al-Qaida) 2인자는 이러한 "살인자-오바마"의 유혹에 속지 말 것을 이집트인들과 이슬람 세력에 권고하고 나섰다 한다(註3). 우리에게는 별로 감각적으로 와닿지는 않는 사건이지만, 그래도 사건인 것이 "오바마와 이슬람세계의 만남"(註4)이 이슬람 와해(혹은 화해) 술책으로 성공적(!) 연계를 낳을지, 아니면 끝없는 대결을 다시 확인하고 적대의 극단으로 내달릴지의 중요한 기점이 아닐까 싶기 때문이다. 우리도 이슬람적 전쟁과 중동의 석유로부터 전혀 전혀 자유롭지 못한 처지에 있다는 이유로 이기적 관심(!)을 잠시나마 기울여 본다 (이란의 핵문제에 대한 대응 추세를 통해서 북조선의 문제 흐름도 대충 짐작해 볼 수도 있겠고...). 

 

(註1) 오바마 "이란, 평화적인 핵 이용권 보유" - 핵위협국 포기전제.."핵협상 제안 호응" 촉구 / (런던 AP=연합뉴스) 버락 오바마 미국 대통령은 2일 "핵 보유의 목적이 평화적 이용이라는 것을 입증할 경우 이란도 핵에너지 이용 권리를 가질 수 있다"고 밝혔다. 오바마 대통령은 영국 BBC 방송과의 인터뷰에서 핵무기 보유 야망을 포기하도록 설득하기 위해 이란과 직접 협상을 추진할 계획을 갖고 있다는 사실을 재차 언급하며 이같이 밝혔다. (...) 오바마 대통령은 "이란의 에너지에 대한 관심과 열망은 정당한 것이라고 생각한다"고 언급하면서 "하지만 국제사회는 중동지역의 핵무기 경쟁을 차단하는데 매우 실질적인 관심을 갖고 있다"고 말했다. 오바마 대통령은 그러면서 이란이 더 이상 핵위협 국가가 아니라는 것을 증명한다면 "정밀한 검증을 전제로 이란의 평화적인 핵에너지 이용 권리를 지지할 것"이라고 강조했다. (...) 오바마 대통령의 인터뷰는 이번주 사우디 아라비아, 이집트 등 중동순방에 앞서 이뤄졌다. 그는 4일 이집트 카이로 대학 연설에서 미국과 이슬람 국가들의 관계가 우호적이 되기를 원한다는 뜻을 밝힐 예정이다. 오바마 대통령은 "우리가 원하는 것은 대화"라며 "이슬람 국가들은 서방 세계를 오해하고 있고, 거꾸로 서방 세계도 이슬람 세계에 대해 큰 오해를 하고 있다"고 말했다. (연합뉴스 2009/06/03 09:17)

(註2) Obama : "les Etats-Unis sont l'un des plus grands pays musulmans" (LEMONDE.FR avec AFP, 02. 06. 09, 20h26) [http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/06/02/obama-les-etats-unis-sont-l-un-des-plus-grands-pays-musulmans_1201506_3222.html#ens_id=1200818]

(註3) Le numéro deux d'Al-Qaida appelle les Egyptiens à ne pas croire Obama (LEMONDE.FR avec Reuters,  03. 06. 09, 06h41) / Ayman Al-Zawahiri, numéro deux d'Al-Qaida, a invité les Egyptiens à ne pas se laisser séduire par les "propos raffinés" du "criminel Barack Obama" lors du discours que le président américain doit prononcer au Caire afin de tenter d'améliorer les relations avec le monde musulman. "Ô, peuple et moudjahidins libres, justes et honorables d'Egypte, tenez-vous unis face à ce criminel", a déclaré Zawahiri dans un enregistrement audio diffusé sur un site Internet islamiste lié à Al-Qaida. (...) Barack Obama a choisi l'Egypte pour prononcer jeudi un discours adressé au monde musulman afin de tenter de dissiper le ressentiment suscité par les interventions américaines en Afghanistan et en Irak après les attentats du 11 septembre 2001. (...) [http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/06/03/le-numero-deux-d-al-qaida-appelle-les-egyptiens-a-ne-pas-croire-obama_1201529_3222.html#ens_id=1200818]


(註4) Barack Obama à la rencontre du monde musulman
LE MONDE | 01.06.09 | 15h23  •  Mis à jour le 01.06.09 | 15h23  

S i vous deviez écrire le discours du président des Etats-Unis au Caire, quels sont les éléments que vous incluriez ?" Depuis quelques semaines, les têtes pensantes (démocrates) de la politique étrangère aux Etats-Unis ont été consultées par ceux de leurs amis qui ont intégré l'administration Obama. Comme pendant la campagne électorale, la galaxie Obama fonctionne en réseaux. Les experts échangent des e-mails, des idées, des morceaux de texte, curieux de ce qu'il adviendra de ce melting pot intellectuel. "On verra jeudi", dit un de ceux qui ont contribué à la réflexion.

Le discours sur l'islam et au "monde musulman" que doit prononcer le président américain, le 4 juin, à l'université du Caire, est attendu comme l'un des jalons importants de sa stratégie pour réduire les tensions au Moyen-Orient. Un discours "conceptuel" à l'égal de celui de Philadelphie en 2008 sur les relations raciales, ou de Prague, début avril, sur "un monde sans armes nucléaires". Le principal auteur est l'un des jeunes qui suivent M. Obama depuis qu'il a annoncé sa candidature, Ben Rhodes, 31 ans. New-Yorkais, diplômé d'écriture de fiction, son premier ouvrage à succès a été le rapport sur l'Irak de James Baker et Lee Hamilton, qui a amorcé le désengagement américain dans ce pays et la stratégie d'approche avec la Syrie ou l'Iran qui est poursuivie aujourd'hui par M. Obama.

Ce "speech" est une promesse de campagne, pour les 100 premiers jours. Quand il a été conçu en 2007, il visait surtout à redorer l'image des Etats-Unis dans le monde arabo-musulman après l'invasion de l'Irak. "Obama dira clairement que nous ne sommes pas en guerre avec l'islam, que nous serons du côté de ceux qui sont prêts à se mobiliser pour leur futur et que nous avons besoin d'eux pour défaire les prophètes de haine et de violence", indiquait la plate-forme du candidat sous le chapitre "parler directement à un auditoire musulman".

L'entourage de M. Obama a cherché pendant quelques semaines l'endroit qui convenait le mieux. L'Indonésie, où il a vécu cinq ans, était un peu loin du "théâtre" des opérations. L'Arabie saoudite, trop recluse, et peu encline à ce genre de manifestations. Amman, trop proche de Beyrouth, Damas et Jérusalem. Il restait Le Caire, sa "rue arabe" et sa tradition de phare culturel du Proche-Orient, même si le sentiment antiaméricain y est fort et la liberté politique limitée.

A peine l'endroit avait été annoncé qu'une polémique s'est engagée. M. Obama rencontrerait-il des opposants au régime autoritaire du président Hosni Moubarak ? A trois jours du discours, la Maison Blanche était encore dans le flou, se bornant à indiquer que "l'ensemble des acteurs politiques" égyptiens a été invité à l'université. Et que M. Obama rencontrerait des journalistes locaux pour souligner l'importance de la liberté de la presse. Pour désamorcer les critiques, comme celles, acérées, de Nile Gardiner, de l'Heritage Foundation, selon qui "Obama est l'"homme invisible" en ce qui concerne la défense des droits de l'homme", la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a reçu la semaine dernière des représentants d'associations égyptiennes pro-démocratie.

Sur le fond, le discours reste largement inconnu. Robert Gibbs, le porte-parole de la Maison Blanche, l'a décrit "une part importante" de l'effort de M. Obama pour "combler le fossé" avec le monde musulman. Effort qui s'inscrit dans une succession de gestes soigneusement calibrés depuis janvier : la mention des musulmans américains, dans le discours d'investiture, la première interview accordée à la chaîne Al-Arabiya, le message du Nouvel An iranien... Selon ce qui a pu filtrer, le discours serait plus "culturel" que politique, évoquant la division du monde islamique entre chiites et sunnites et la menace des extrémistes radicaux. Mais à une semaine des élections en Iran, il est difficile de ne pas voir une occasion pour M. Obama d'envoyer un message de détente.

Certains chercheurs sont sceptiques sur l'idée de s'adresser aux "musulmans" en général, au risque de renforcer "la notion trop bien acceptée mais fausse que l'islam et l'Ouest sont des entités distinctes avec des valeurs profondément différentes", écrivaient Olivier Roy et Justin Vaisse dans le New York Times en décembre 2008. La critique est identique chez Jon Alterman, spécialiste du Moyen-Orient au Center for Strategic and International Studies (CSIS). "Si quelqu'un peut me dire à qui le président Obama compte s'adresser, je lui serai reconnaissant (...) Est-ce qu'il s'adresse aux sociétés à majorité musulmanes, aux centaines de millions de musulmans qui vivent comme des minorités dans le reste du monde ?" Conscient de cet écueil, M. Obama a prévu de rendre hommage à la contribution des musulmans américains à la société américaine.

Plus que le monde musulman, c'est le monde arabe qui attend le président américain. Mais sur le processus de paix israélo-palestinien, la Maison Blanche a modéré les attentes, indiquant qu'il ne faut pas s'attendre à des propositions concrètes, même si M. Obama va d'abord faire escale à Riyad pour s'entretenir avec le roi de la possibilité de concessions réciproques entre Israël et ses voisins dans le cadre d'un règlement "global". L'objectif, décrit par les conseillers de M. Obama, est modeste : "Changer la conversation avec le monde musulman."

Corine Lesnes, Washington. Correspondante
Article paru dans l'édition du 02.06.09. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/06/01/barack-obama-a-la-rencontre-du-monde-musulman_1200726_3222.html#ens_id=1200818

 

 

[추가] 오바마가 이집트 연설 하루 전인 6월 3일 수요일, 그나마 미국에 가장 우호적인 사우디엘 미린 들른 모양이다(사진). 그러자 이번에는 역시나 사우디의 뿌리를 갖는 벤라덴이 직접 나서서 '오바마는 부시와 다를 바가 없다'는 사실을 환기시키는 녹음물을 올렸다 함.

http://www.liberation.fr/monde/0101571101-ben-laden-s-en-prend-a-obama
Monde 03/06/2009 à 16h01 / Ben Laden s'en prend à Obama
Alors que le président américain est en pleine tournée de réconciliation dans le monde musulman, le chef d'Al-Qaïda est sorti de son silence, accusant Barack Obama de suivre la même politique que George W. Bush au Moyen-Orient.

 

Barack Obama, reçu par le roi d'Arabie Saoudite dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient n'est

Barack Obama, reçu par le roi d'Arabie Saoudite dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient n'est pas plus apprécié par Oussama ben Laden que son prédécesseur à la Maison-Blanche (REUTERS)

 

 

cf.) DOSSIER Israël-Palestine, conflit sans fin ? [자료: 이스라엘-팔레스타인, 끝나지 않는 전쟁]
http://www.liberation.fr/israelpalestineconflitsansfin

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