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  1. 2009/06/28
    Neda의 죽음, 그리고 1주일 (이란)
    tnffo

Neda의 죽음, 그리고 1주일 (이란)

지난 토요일(6/20) 시위 현장에서 민병대가 쏜 총알을 맞은 네다(Neda)라는 26세(*)의 젊은 이란 여성이 세상을 떠난지 꼭 한 주가 지났다. 그녀의 죽음이 이란적 정서에서는 순교로 불려진다는데, 그 순교가 어떤 의미있는 작용을 낳고 있는지 등을 살펴보던 그간 1주일의 메모를 옮겨다 둔다. [* 최초정보에서는 16세 소녀라고 나왔었음 - 지난 22일자 포스트 수정 요망]

 

[전문가 인터뷰]
«En Iran, le martyr est aux fondements de la légitimité patriotique»
Liberation-Monde 24/06/2009 à 15h46 (mise à jour à 17h02)
INTERVIEW La mort de Neda, une jeune iranienne, est devenue le symbole à travers le monde des victimes de la répression du régime. Yann Richard, professeur à la Sorbonne Nouvelle, décrypte cette image du martyr.
En quelques heures, la vidéo (attention, ces images peuvent être choquantes) de la mort de Neda Soltani fait le tour du monde. Cette jeune iranienne de 26 ans, étudiante en philosophie, est tuée samedi à Téhéran lors des manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Touchée par un tir à la poitrine, Neda meurt quelques instants plus tard, dans les bras de son père. Les images de sa mort, très crues, deviennent le symbole de la répression. Sur Internet, les hommages à Neda se multiplient. En Iran, le nom de la jeune femme devient le cri de ralliement des opposants, qui brandissent son portrait lors des manifestations de lundi. Neda est-elle devenue une martyre? Que signifie ce terme? Libération.fr a demandé à Yann Richard, professeur à la Sorbonne Nouvelle et auteur de «Iran: naissance d'une république islamique», de répondre à ces questions.

Quel est l'origine de l'image du martyr, très forte dans l'islam chiite (la religion majoritaire en Iran)? / Le chiisme est fondé sur le martyre de l'Imam, comme la rédemption dans le christianisme, fondée sur la Passion du Christ. Cela remonte au massacre de l'imam Hussein à Karbala, dans le sud de l'Irak en 680 de notre ère. C'est l'épisode fondateur du chiisme, branche minoritaire de l'islam, réprimée par la majorité sunnite. Les chiites, pour accéder au salut, doivent participer par le deuil et les pleurs avec le martyr et partager son sacrifice rédempteur.

Quelle est la place du martyr en Iran? / C'est aux fondements de la légitimité patriotique de la République islamique, notamment avec la guerre Iran-Irak dans les années 80. Beaucoup de jeunes militants (entre 350.000 et 400.000 personnes) ont donné leur vie. La mémoire de ces martyrs est constamment réaffirmée pour recentrer l'idéologie qui est à l'origine du régime. Le premier massacre de la révolution a eu lieu le 8 janvier 1978 à Qom, quand les troupes du Shah ont tiré sur la foule. Le deuil, porté le 8e et le 40e jour après la mort, a fonctionné comme un relais symbolique puisque des nouvelles manifestations ont eu lieu pour rendre hommage aux martyrs.

En quoi la mort de Neda participe-t-elle de cette tradition? / C'est très significatif de l'état d'esprit iranien, où ce genre de commémorations a un impact psychologique très intense. A la fin de son prêche, vendredi dernier, le Guide Khamenei a dit qu'il pouvait aller au martyre pour défendre le régime. Le lendemain, Moussavi a affirmé lui aussi qu'il était prêt au martyre et qu'il défendrait la justice. La mort de Neda est réinterprétée dans cette tradition dramatisante. C'est d'autant plus fort qu'il s'agit d'une femme. En outre, le fait qu'un jeune homme se présente comme son fiancé a renforcé la portée de cette mort: Neda a fait le sacrifice de son amour. On peut aussi noter que les jeunes qui manifestent en Iran ne sont pas animés de sentiments religieux débordants, mais ils ne se situent pas en dehors de l'islam. Ils réutilisent le vocabulaire de leurs adversaires.

De manière générale, le martyr est-il souvent utilisé dans l'islam? / Dans l'islam, on ne parle pas de «victime de guerre», mais de «martyr de guerre». Il y a une sacralisation beaucoup plus forte de la mort au combat. Certains voient dans le martyrisme une sorte de justification du terrorisme, par un effet d'entraînement, comme en Palestine. Quand une société est bloquée, on a tendance à prendre le suicide et le don de sa vie comme quelque chose qui va faire avancer sa cause. (Recueilli par SYLVAIN MOUILLARD)

 

(*) 용어해설
Un imam (arabe : imām, إمام, persan : emām, امام, guide, celui qui est devant) est une personne qui dirige la prière en commun.
Un ayatollah (en arabe : آية الله ou en persan : آیت‌الله, signifiant « signe de Dieu ») est l'un des titres les plus élevés décerné à un membre du clergé chiite (mollah)
Mollah ( arabe : mawlān, مولًى, pl. mawâlin, موالٍ aide ; défenseur ; seigneur), mullah, mulla ou mollâ (en persan ملا ; मुल्ला en hindi), ce mot est utilisé pour désigner le clergé chiite.

 

Iran : les femmes en première ligne de la contestation
LEMONDE.FR | 26.06.09 | 20h32  •  Mis à jour le 26.06.09 | 20h44
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/06/26/iran-les-femmes-en-premiere-ligne-de-la-contestation_1212268_3218.html

(...)
DES DEMI-CITOYENNES

Les femmes avaient déjà joué un rôle lors de la révolution constitutionnelle de 1906 à 1911 et pendant la révolution islamique de 1979. Mais elles restaient minoritaires. Désormais elles sont nombreuses à descendre dans les rues. Cette évolution apparaît comme le miroir des évolutions de la condition des femmes depuis une vingtaine d'années en Iran. Notamment grâce à l'éducation. Elles y ont accès à parité avec les hommes et sont même majoritaires au moment de l'entrée à l'université, selon Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'EHESS et chercheur au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques. L'Iran est aussi un des seuls pays du Proche-Orient où les femmes sont représentées au Parlement, même si elles font partie du camp conservateur et ne revendiquent donc pas de droits supplémentaires.

Mais leur position toujours inférieure a alimenté un fort désir de changement. "Il y a une disparité grandissante entre leur condition juridique et la réalité de leur évolution au sein de la société", souligne Farhad Khosrokhavar. "Sur le plan culturel, elles sont de plus en plus présentes mais elles sont toujours très handicapées par le système juridique iranien."

Leur crispation s'est concentrée sur la personne de Mahmoud Ahmadinejad. "Aux yeux des jeunes filles des grandes et moyennes villes d'Iran, il représente le système de la police des mœurs qu'elles détestent. Il y a donc un antagonisme personnalisé envers lui", estime Farhad Khosrokhavar. Un point de vue partagée par la prix Nobel de la paix iranienne Shirin Ebadi : "A la racine des troubles actuels, il y a le mécontentement et la frustration face à une détresse qui date d'avant l'élection", a-t-elle déclaré dès les premiers temps du mouvement de contestation. "La présence des femmes est proéminente [dans les manifestations] parce qu'elles sont la catégorie la plus mécontente de la société."

LE CHANGEMENT QUOI QU'IL ARRIVE
Selon des témoins, elles ont été une cible délibérée pour les milices bassidjis. Elles sont tombées aux côtés des hommes et ont contribué à la médiatisation du mouvement. Surtout après la mort de Neda Agha Soltan, présentée comme la première femme-martyr du mouvement après que la vidéo de sa mort a fait le tour d'Internet.

Quel que soit le président qui sortira des événements actuels en Iran, le sort des femmes pourrait en être modifié. D'aucuns craignent un violent retour en arrière si Ahmadinejad conserve le pouvoir, son premier mandat ayant été marqué par de nouvelles restrictions des droits des femmes. Mais selon le chercheur Farhad Khosrokhavar, "la cassure s'est effectuée à parité". "Pour que les droits des femmes évoluent, il faudra qu'elles revendiquent leurs droits. Mais le premier pas est franchi. L'égalité totale est encore loin, mais symboliquement quelque chose s'est produit qui pourrait faire bouger l'ensemble du système." (Antonin Sabot avec AP)

 

En Iran, la contestation se poursuit alors que le Conseil des Gardiens de la constitution a rejeté

 

[6/22月] 무사비에게 가해지는 압력: 무사비 지지 신문의 기자 25명 체포; 그 중 5명의 여성은 화요일 저녁에 풀려남. 한편 보수 언론들은 시위 희생자들에 대한 책임을 무사비에게 돌리는 중이라 함
En Iran, Moussavi sous pression (Liberation Monde 24/06/2009 à 13h13)
L'information remonte à lundi, mais on ne l'apprend qu'aujourd'hui. Les autorités ont arrêté quelque 25 journalistes et membres du personnel du quotidien Kalemeh Sabz du candidat malheureux Mir Hossein Moussavi, selon un membre de la rédaction en chef du journal. La police affirme que des «documents prouvant l'existence d'un complot contre la sécurité nationale» ont été trouvés lors de cette descente au siège du journal, qui était aussi le siège de Mir Hossein Moussavi lors de la campagne électorale. D'après un membre de la rédaction, Alireza Beheshti, cinq femmes qui faisaient partie des personnes arrêtées ont été libérées mardi soir. Zahra Rahnavard, la femme de Mir Hossein Moussavi, a demandé ce mercredi la libération des personnes arrêtées ces derniers jours, selon le site de campagne du candidat. Le quotidien, autorisé peu avant le scrutin présidentiel du 12 juin, a été interdit au lendemain du scrutin.
Par ailleurs, deux quotidiens ultraconservateurs ont lancé de violentes attaques contre Moussavi. «Vague populaire pour demander à Moussavi des comptes sur le sang versé», écrit en Une le quotidien Kayhan. Le quotidien Vatan Emrouz, proche du gouvernement, écrit en titre: «Qui est responsable des crimes de cette semaines à Téhéran?» «Moussavi est responsable du sang versé de mon fils et je le poursuivrai jusqu'à ce que mon droit soit obtenu», ajoute le journal citant le «père d'un martyr Ghanian» tué selon ce média lors des manifestations des derniers jours. (Source AFP)

 

[6/23火] 이란 내무장관은 '시위대가 CIA와 정권 반대파 망명자들에게서 금전적 지원을 받는다'고 밝힘. 외무장관은 이란과 영국이 서로 외교관을 추방한 데 이어서 영국과의 관계 수준을 줄여나갈 계획이라고 천명. 정보장관은 몇몇 영국여권 소지자들이 시위대 속에서 어떤 역할을 하고 있다고 밝힘.
Iran: le régime dénonce des émeutiers financés par la CIA (Liberation Monde 24/06/2009 à 12h42)
Le pouvoir multiplie les accusations à l'encontre des régimes occidentaux. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont au coeur des critiques. [Un manifestant iranien devant l'ambassade de Grande Bretagne le 23 juin 2009 à Téhéran (© AFP photo AFP) -생략-]
Après avoir durci le ton ce week-end à l'encontre la Grande-Bretagne, les dirigeants iraniens persistent. Le ministre de l'Intérieur Sadegh Massouli a dénoncé les «émeutiers» manifestant contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, qui auraient selon lui reçu des fonds de la CIA américaine et de l'opposition en exil.
Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a lui déclaré que Téhéran envisageait de réduire le niveau de ses relations avec la Grande-Bretagne, alors que Londres et Iran ont expulsé chacun des diplomates de l'autre pays. Il a également confirmé qu'il ne se rendrait pas en Italie pour une réunion sur l'Afghanistan en marge d'une rencontre du G8 à Trieste (nord-est d'Italie), du 25 au 27 juin.
Enfin, le ministre des Renseignements Gholamhossein Mohseni-Ejei a déclaré pour sa part à l'agence Fars que certains porteurs de passeports britanniques avaient «eu un rôle dans les émeutes». (Source AFP)

 

[6/24 水] 수요일에 다시 시작된 시위대와 경찰의 대결국면, 그러나 언로가 막혀 정확한 소식은 모르고 몇몇 증언들에 의해서 소식이 전해지고 있다는데, 물론 과장도 많겠고 영-미 권의 것에는 왜곡도 있겠다.
AFFRONTEMENTS MERCREDI À TÉHÉRAN
A Téhéran, la journée de mercredi a été marquée par de nouveaux affrontements. La situation reste toutefois assez confuse car l'information ne parvient aux rédactions occidentales que via des témoins. Selon ces derniers, quelques centaines d'Iraniens se sont réunis dans la capitale, près du Parlement. Selon des sources citées par le Guardian, la ville a même été le théâtre de "scènes de guerre" : la police, appuyée par des hélicoptères, a chargé les manifestants et usé de gaz lacrymogènes et de matraques pour les frapper. Des témoins affirment avoir entendu des détonations et indiquent que plusieurs personnes ont été arrêtées. Le New York Times rapporte qu'une jeune fille aurait été tuée lors de cette journée de répression. Un Iranien a envoyé cette vidéo sur le site de partage YouTube, mercredi 24 juin, dans laquelle on entend des détonations. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/06/25/iran-des-manifestations-violemment-reprimees_1211082_3218.html#ens_id=1190750 [6/24,25일 분]

 

[6/25木] 무사비에게 정부차원의 압력이 계속 가해지지만, 무사비는 항의시위를 이어갈 것을 지지자들에게 호소했다 함. 한편 몽타즈리(1922~)라는 이슬람의 상당히 중요한 한 수장도 시위를 계속하여 현 정부를 무너뜨려야 한다고 했다는데, 그는 정치와 종교의 분리를 주장하며 이슬람 지도부에 반기를 들어 1997년부터 2003년까지 감호상태에 있기도 했다 함.
La régime iranien accentue la pression sur Mir Hossein Moussavi
LEMONDE.FR | 25.06.09 | 09h04  •  Mis à jour le 25.06.09 | 14h08 
A Téhéran, le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition se poursuit. Mir Hossein Moussavi, le chef du mouvement de contestation de la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré, jeudi 25 juin, qu'il est "sous pression" pour retirer sa demande d'annulation de la présidentielle du 12 juin, selon son site Internet. "Rien ne pourra m'empêcher d'obtenir des droits pour le peuple iranien, a ajouté M. Moussavi, à cause d'intérêts personnels ou de la peur des menaces. Je suis prêt à faire la démonstration que les délinquants de l'élection se sont tenus aux côtés des instigateurs des récentes émeutes et ont versé le sang". M. Moussavi s'est retrouvé un peu plus isolé cette semaine car un autre candidat qui contestait jusqu'ici la régularité du scrutin, Mohsen Rezaï, a retiré sa plainte auprès du Conseil des gardiens. A cela s'ajoutent les arrestations de plusieurs de ses proches et de journalistes de son quotidien, Kalemeh Sabz. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées en Iran depuis le début des troubles, dont au moins 140 hommes politiques, universitaires, étudiants et journalistes, selon plusieurs sources. Aucun chiffre n'a été rendu public pour rendre compte de l'ampleur des arrestations à travers le pays, alors que des ONG implantées à l'étranger ont fait état de nombreuses interpellations dans des villes comme Tabriz ou Shiraz.
Le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri(*), dont le rang est le plus élevé dans le clergé chiite iranien et l'influence importante, a pour sa part averti que si la répression des manifestations pacifiques se poursuit, elle pourrait faire tomber le gouvernement. "Si le peuple iranien ne peut pas revendiquer ses droits légitimes dans des manifestations pacifiques et est réprimé, la montée de la frustration pourrait éventuellement détruire les fondations de n'importe quel gouvernement, aussi fort soit-il", a-t-il déclaré. L'ayatollah Montazeri a déjà dénoncé la réélection du président Ahmadinejad et manifesté sa défiance envers le régime et le Guide suprême, Ali Khamenei. Il appelle désormais ses compatriotes à poursuivre leur mouvement. M. Ahmadinejad demande, quant à lui, au président américain Barack Obama de cesser de "s'ingérer" dans les affaires de l'Iran, a indiqué l'agence de presse Fars.

(*)L'ayatollah Hossein Ali Montazeri ( حسینعلی منتظری en persan), né en 1922, est un des hauts dignitaires chiites iraniens. Il participa activement à la Révolution islamique en Iran puis à l'élaboration de la constitution iranienne de 1979 et à l'instauration d'une théocratie en Iran grâce au système du Velayat-e-Faghih. Il est pourtant aujourd'hui, le principal dissident religieux en Iran. Il a été placé en résidence surveillée entre 1997 et 2003 pour avoir critiqué le Guide suprême et pour avoir plaidé en faveur de la séparation de la religion et de la politique. Il a été mis en résidence surveillée dans sa maison à Qom, principale ville religieuse de l'Iran. Malgré ces restrictions, il a régulièrement publié des communiqués pour défendre la liberté et la démocratie ainsi que les réformes présentées par le président iranien Mohammad Khatami.

 

[6/26金] 이태리에서 G8 모임이 어제 있었고, 러시아는 이란의 고립을 원치않는다고 했다 함. 이란의 이웃나라로서의 아프가니스탄도 초대를 받았고, 역시 초대된 이란은 불참을 알려왔다 함. 한편 어제 이란 공공방송은 선거 반발 시위가 시작된 이래로 지금까지 20명이 죽었다고 발표했다 함.
TRIESTE, Italie (AFP) - La Russie a mis en garde contre le risque d'"isoler" le régime de Téhéran alors que Rome et Paris appellent à une position "ferme" sur les violences post-électorales en Iran lors de la réunion du G8 qui s'est ouverte jeudi soir à Trieste (Italie). (...) La télévision publique iranienne a fait état jeudi de 20 morts depuis le début des troubles qui ont suivi la réélection contestée du président ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad. (...) L'Iran, pays voisin de l'Afghanistan, avait été invité à Trieste par l'Italie avec le feu vert de Washington avant que les troubles n'éclatent, la réunion devant être largement consacrée à la stabilisation de l'Afghanistan et du Pakistan. Las d'attendre une réponse à son invitation, Rome l'a finalement retirée avant que Téhéran ne confirme qu'il serait absent. Une réunion du Quartette (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) est également prévue vendredi. Le G8 de Trieste se terminera samedi à mi-journée par une déclaration finale. © 2009 AFP

 

[6/27土]무사비의 측근들을 압박하는 이란 경찰: 체포, 출국금지...
Iran : la police s'intéresse à plusieurs proches de Moussavi
LEMONDE.FR avec AFP | 27.06.09 | 15h50  •  Mis à jour le 27.06.09 | 16h00 
Plusieurs personnalités ou organismes réputés proches du candidat à la présidentielle Mir Hossein Moussavi ont été inquiétés par la police ces derniers jours, a rapporté, samedi 27 juin, le quotidien réformateur iranien Etemad Melli. Le siège du parti Kargozaran, qui avait soutenu Moussavi lors de l'élection du 12 juin, a ainsi fait l'objet d'une perquisition des forces de sécurité qui ont emporté des documents et des ordinateurs. Par ailleurs, selon le site internet d'Etemad Melli, un membre de la campagne de M. Moussavi, Ghorban Behzadian-Nejad, a été arrêté mercredi et n'a toujours pas été relâché. Enfin, Abolfazl Fateh, le responsable des relations publiques de la campagne de M. Moussavi, a affirmé qu'il faisait l'objet d'une "interdiction de quitter le territoire iranien".

 

반대파들은 앞으로 어떻게 될 것인가?
Iran: quel avenir pour les protestataires ? (Liberation Monde 23/06/2009 à 18h12)
Durement réprimée par le régime, la mobilisation des Iraniens contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad révèle néanmoins un mouvement de contestation profond, qui devra s'organiser pour durer. SYLVAIN MOUILLARD
A peine quelques milliers de manifestants à Téhéran, hier. La répression sanglante des manifestations par le régime iranien a forcé les contestataires à trouver «de nouvelles formes de résistance», selon Azadeh Kian-Thiébaut, chercheuse à l'Unité de recherche sur le monde indo-iranien du CNRS. Libération.fr fait le point sur les difficultés rencontrées par les militants réformateurs, ainsi que sur les évolutions possibles de ce mouvement.

Une opposition affaiblie
L'Iran dispose d'un vaste réseau d'associations (28.000) au sein de la société civile, ainsi que d'un certain nombre de partis réformateurs. Mais actuellement, ces organisations ne sont pas assez fortes et structurées pour ancrer un mouvement de protestation durable. Quant aux syndicats, ils ont perdu de leur influence et portent essentiellement des revendications corporatistes. Comme l'explique le géographe du CNRS Bernard Hourcade, la mobilisation actuelle passe davantage par des «cercles d'amis, très populaires, des réseaux de solidarité de cinq, dix personnes. Ces clubs informels ne compensent pas l'action des syndicats, mais ils permettent de mobiliser des foules importantes pour les rassemblements».


Un leader de crise
«Le chat d'appartement est devenu tigre»: c'est la phrase qui revient souvent à propos de Mir Hossein Moussavi. Cet ancien Premier ministre de Khomeiny, entre 1981 et 1989, passait plutôt pour un bon gestionnaire, proche du régime. Peu charismatique, il a néanmoins su profiter de son image d'homme intègre pour s'imposer: «Les gens ont découvert quelqu'un de très déterminé, qui a su s'entourer de spécialistes et s'imposer comme l'homme d'une situation de crise», souligne Azadeh Kian-Thiébaut. Bernard Hourcade tempère néanmoins: «Il est le représentant d'un mouvement qui le dépasse. Il manque également d'un réseau». Par ailleurs, les arrestations massives des leaders d'opposition depuis dix jours ont encore plus compliqué la tâche.

Difficulté de passer au politique
«On a assisté à un mouvement spontané sans organisation forte. Il existait un consensus de révolte, notamment contre la fraude électorale. Mais faute d'organisation solide derrière, la répression a été facilitée», note Bernard Hourcade.

Le chercheur estime que la province iranienne partageait globalement la même colère vis-à-vis des manipulations électorales. «En 30 ans, la société iranienne a beaucoup changé. Le territoire s'est homogénéisé, les gens sont éduqués», explique-t-il.

Mais le passage d'une transformation sociologique à un mouvement politique n'est pas évident. «Il y a des protestations très fortes partout, mais cela ne veut pas dire que c'est de nature révolutionnaire», souligne Bernard Hourcade, pour qui «la remise en cause de la République islamique n'est pas à l'ordre du jour. Les Iraniens sont très prudents, ils savent qu'on ne fait pas une révolution tous les 30 ans. Ces derniers jours, le mot d'ordre dans les défilés était à la maîtrise des slogans».


Les modes d'action
Comme l'écrit Time, les musulmans chiites portent le deuil aux troisième, septième et quarantième jours après la mort. Après la mort de nombreux manifestants le week-end dernier, ces moments pourraient être l'occasion de relancer la mobilisation. Bernard Hourcade estime néanmoins que les conditions pour une manifestation collective du deuil ne sont pas réunies: «Les tués sont dispersés géographiquement. En outre, il semble que les corps ont été confisqués de manière préventive».

Quant à l'hypothèse d'une grève générale, évoquée par Moussavi, elle pourrait être fortement suivie au sein du secteur public et de l'administration, selon Azadeh Kian-Thiébaut.

Plus sceptique, Bernard Hourcade estime que cela «était possible à l'époque du Shah, quand il y avait encore une certaine syndicalisation autour du Parti communiste». Mais ce tissu syndical n'existe plus aujourd'hui, tout comme le réseau du bazar: «Les commerçants du bazar, auparavant, étaient très liés au clergé. C'était un réseau social,économique, religieux. Désormais, les bazaris travaillent dans leurs tours en verre...», détaille le chercheur.

Des revendications profondes
«Ce mouvement n'aboutira pas du jour au lendemain. La révolution iranienne de 1979 avait commencé trois ans plus tôt et a pris différentes formes», rappelle Azadeh Kian-Thiébaut.

Il existe néanmoins aujourd'hui des tendances de fond contre la politique menée par Ahmadinejad et ses partisans. Elles portent sur l'appauvrissement des classes moyennes, l'isolement du pays sur la scène internationale, les restrictions des libertés.

«Moussavi est le porte-voix de ces contestations. Avec ou sans lui, la mobilisation continuera, notamment par des mouvements de grève ou de désobéissance civile», conclut la chercheuse.

Bernard Hourcade remarque quant à lui qu'un certain nombre de leaders (Rafsandjani, Rezai, Laridjani, Ghalibaf) restent «en réserve de la République, afin éventuellement d'intervenir dans quelques mois si les traces de la crise sont encore trop vivaces».

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