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Neda의 죽음, 그리고 1주일 (이란)

지난 토요일(6/20) 시위 현장에서 민병대가 쏜 총알을 맞은 네다(Neda)라는 26세(*)의 젊은 이란 여성이 세상을 떠난지 꼭 한 주가 지났다. 그녀의 죽음이 이란적 정서에서는 순교로 불려진다는데, 그 순교가 어떤 의미있는 작용을 낳고 있는지 등을 살펴보던 그간 1주일의 메모를 옮겨다 둔다. [* 최초정보에서는 16세 소녀라고 나왔었음 - 지난 22일자 포스트 수정 요망]

 

[전문가 인터뷰]
«En Iran, le martyr est aux fondements de la légitimité patriotique»
Liberation-Monde 24/06/2009 à 15h46 (mise à jour à 17h02)
INTERVIEW La mort de Neda, une jeune iranienne, est devenue le symbole à travers le monde des victimes de la répression du régime. Yann Richard, professeur à la Sorbonne Nouvelle, décrypte cette image du martyr.
En quelques heures, la vidéo (attention, ces images peuvent être choquantes) de la mort de Neda Soltani fait le tour du monde. Cette jeune iranienne de 26 ans, étudiante en philosophie, est tuée samedi à Téhéran lors des manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Touchée par un tir à la poitrine, Neda meurt quelques instants plus tard, dans les bras de son père. Les images de sa mort, très crues, deviennent le symbole de la répression. Sur Internet, les hommages à Neda se multiplient. En Iran, le nom de la jeune femme devient le cri de ralliement des opposants, qui brandissent son portrait lors des manifestations de lundi. Neda est-elle devenue une martyre? Que signifie ce terme? Libération.fr a demandé à Yann Richard, professeur à la Sorbonne Nouvelle et auteur de «Iran: naissance d'une république islamique», de répondre à ces questions.

Quel est l'origine de l'image du martyr, très forte dans l'islam chiite (la religion majoritaire en Iran)? / Le chiisme est fondé sur le martyre de l'Imam, comme la rédemption dans le christianisme, fondée sur la Passion du Christ. Cela remonte au massacre de l'imam Hussein à Karbala, dans le sud de l'Irak en 680 de notre ère. C'est l'épisode fondateur du chiisme, branche minoritaire de l'islam, réprimée par la majorité sunnite. Les chiites, pour accéder au salut, doivent participer par le deuil et les pleurs avec le martyr et partager son sacrifice rédempteur.

Quelle est la place du martyr en Iran? / C'est aux fondements de la légitimité patriotique de la République islamique, notamment avec la guerre Iran-Irak dans les années 80. Beaucoup de jeunes militants (entre 350.000 et 400.000 personnes) ont donné leur vie. La mémoire de ces martyrs est constamment réaffirmée pour recentrer l'idéologie qui est à l'origine du régime. Le premier massacre de la révolution a eu lieu le 8 janvier 1978 à Qom, quand les troupes du Shah ont tiré sur la foule. Le deuil, porté le 8e et le 40e jour après la mort, a fonctionné comme un relais symbolique puisque des nouvelles manifestations ont eu lieu pour rendre hommage aux martyrs.

En quoi la mort de Neda participe-t-elle de cette tradition? / C'est très significatif de l'état d'esprit iranien, où ce genre de commémorations a un impact psychologique très intense. A la fin de son prêche, vendredi dernier, le Guide Khamenei a dit qu'il pouvait aller au martyre pour défendre le régime. Le lendemain, Moussavi a affirmé lui aussi qu'il était prêt au martyre et qu'il défendrait la justice. La mort de Neda est réinterprétée dans cette tradition dramatisante. C'est d'autant plus fort qu'il s'agit d'une femme. En outre, le fait qu'un jeune homme se présente comme son fiancé a renforcé la portée de cette mort: Neda a fait le sacrifice de son amour. On peut aussi noter que les jeunes qui manifestent en Iran ne sont pas animés de sentiments religieux débordants, mais ils ne se situent pas en dehors de l'islam. Ils réutilisent le vocabulaire de leurs adversaires.

De manière générale, le martyr est-il souvent utilisé dans l'islam? / Dans l'islam, on ne parle pas de «victime de guerre», mais de «martyr de guerre». Il y a une sacralisation beaucoup plus forte de la mort au combat. Certains voient dans le martyrisme une sorte de justification du terrorisme, par un effet d'entraînement, comme en Palestine. Quand une société est bloquée, on a tendance à prendre le suicide et le don de sa vie comme quelque chose qui va faire avancer sa cause. (Recueilli par SYLVAIN MOUILLARD)

 

(*) 용어해설
Un imam (arabe : imām, إمام, persan : emām, امام, guide, celui qui est devant) est une personne qui dirige la prière en commun.
Un ayatollah (en arabe : آية الله ou en persan : آیت‌الله, signifiant « signe de Dieu ») est l'un des titres les plus élevés décerné à un membre du clergé chiite (mollah)
Mollah ( arabe : mawlān, مولًى, pl. mawâlin, موالٍ aide ; défenseur ; seigneur), mullah, mulla ou mollâ (en persan ملا ; मुल्ला en hindi), ce mot est utilisé pour désigner le clergé chiite.

 

Iran : les femmes en première ligne de la contestation
LEMONDE.FR | 26.06.09 | 20h32  •  Mis à jour le 26.06.09 | 20h44
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/06/26/iran-les-femmes-en-premiere-ligne-de-la-contestation_1212268_3218.html

(...)
DES DEMI-CITOYENNES

Les femmes avaient déjà joué un rôle lors de la révolution constitutionnelle de 1906 à 1911 et pendant la révolution islamique de 1979. Mais elles restaient minoritaires. Désormais elles sont nombreuses à descendre dans les rues. Cette évolution apparaît comme le miroir des évolutions de la condition des femmes depuis une vingtaine d'années en Iran. Notamment grâce à l'éducation. Elles y ont accès à parité avec les hommes et sont même majoritaires au moment de l'entrée à l'université, selon Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'EHESS et chercheur au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques. L'Iran est aussi un des seuls pays du Proche-Orient où les femmes sont représentées au Parlement, même si elles font partie du camp conservateur et ne revendiquent donc pas de droits supplémentaires.

Mais leur position toujours inférieure a alimenté un fort désir de changement. "Il y a une disparité grandissante entre leur condition juridique et la réalité de leur évolution au sein de la société", souligne Farhad Khosrokhavar. "Sur le plan culturel, elles sont de plus en plus présentes mais elles sont toujours très handicapées par le système juridique iranien."

Leur crispation s'est concentrée sur la personne de Mahmoud Ahmadinejad. "Aux yeux des jeunes filles des grandes et moyennes villes d'Iran, il représente le système de la police des mœurs qu'elles détestent. Il y a donc un antagonisme personnalisé envers lui", estime Farhad Khosrokhavar. Un point de vue partagée par la prix Nobel de la paix iranienne Shirin Ebadi : "A la racine des troubles actuels, il y a le mécontentement et la frustration face à une détresse qui date d'avant l'élection", a-t-elle déclaré dès les premiers temps du mouvement de contestation. "La présence des femmes est proéminente [dans les manifestations] parce qu'elles sont la catégorie la plus mécontente de la société."

LE CHANGEMENT QUOI QU'IL ARRIVE
Selon des témoins, elles ont été une cible délibérée pour les milices bassidjis. Elles sont tombées aux côtés des hommes et ont contribué à la médiatisation du mouvement. Surtout après la mort de Neda Agha Soltan, présentée comme la première femme-martyr du mouvement après que la vidéo de sa mort a fait le tour d'Internet.

Quel que soit le président qui sortira des événements actuels en Iran, le sort des femmes pourrait en être modifié. D'aucuns craignent un violent retour en arrière si Ahmadinejad conserve le pouvoir, son premier mandat ayant été marqué par de nouvelles restrictions des droits des femmes. Mais selon le chercheur Farhad Khosrokhavar, "la cassure s'est effectuée à parité". "Pour que les droits des femmes évoluent, il faudra qu'elles revendiquent leurs droits. Mais le premier pas est franchi. L'égalité totale est encore loin, mais symboliquement quelque chose s'est produit qui pourrait faire bouger l'ensemble du système." (Antonin Sabot avec AP)

 

En Iran, la contestation se poursuit alors que le Conseil des Gardiens de la constitution a rejeté

 

[6/22月] 무사비에게 가해지는 압력: 무사비 지지 신문의 기자 25명 체포; 그 중 5명의 여성은 화요일 저녁에 풀려남. 한편 보수 언론들은 시위 희생자들에 대한 책임을 무사비에게 돌리는 중이라 함
En Iran, Moussavi sous pression (Liberation Monde 24/06/2009 à 13h13)
L'information remonte à lundi, mais on ne l'apprend qu'aujourd'hui. Les autorités ont arrêté quelque 25 journalistes et membres du personnel du quotidien Kalemeh Sabz du candidat malheureux Mir Hossein Moussavi, selon un membre de la rédaction en chef du journal. La police affirme que des «documents prouvant l'existence d'un complot contre la sécurité nationale» ont été trouvés lors de cette descente au siège du journal, qui était aussi le siège de Mir Hossein Moussavi lors de la campagne électorale. D'après un membre de la rédaction, Alireza Beheshti, cinq femmes qui faisaient partie des personnes arrêtées ont été libérées mardi soir. Zahra Rahnavard, la femme de Mir Hossein Moussavi, a demandé ce mercredi la libération des personnes arrêtées ces derniers jours, selon le site de campagne du candidat. Le quotidien, autorisé peu avant le scrutin présidentiel du 12 juin, a été interdit au lendemain du scrutin.
Par ailleurs, deux quotidiens ultraconservateurs ont lancé de violentes attaques contre Moussavi. «Vague populaire pour demander à Moussavi des comptes sur le sang versé», écrit en Une le quotidien Kayhan. Le quotidien Vatan Emrouz, proche du gouvernement, écrit en titre: «Qui est responsable des crimes de cette semaines à Téhéran?» «Moussavi est responsable du sang versé de mon fils et je le poursuivrai jusqu'à ce que mon droit soit obtenu», ajoute le journal citant le «père d'un martyr Ghanian» tué selon ce média lors des manifestations des derniers jours. (Source AFP)

 

[6/23火] 이란 내무장관은 '시위대가 CIA와 정권 반대파 망명자들에게서 금전적 지원을 받는다'고 밝힘. 외무장관은 이란과 영국이 서로 외교관을 추방한 데 이어서 영국과의 관계 수준을 줄여나갈 계획이라고 천명. 정보장관은 몇몇 영국여권 소지자들이 시위대 속에서 어떤 역할을 하고 있다고 밝힘.
Iran: le régime dénonce des émeutiers financés par la CIA (Liberation Monde 24/06/2009 à 12h42)
Le pouvoir multiplie les accusations à l'encontre des régimes occidentaux. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont au coeur des critiques. [Un manifestant iranien devant l'ambassade de Grande Bretagne le 23 juin 2009 à Téhéran (© AFP photo AFP) -생략-]
Après avoir durci le ton ce week-end à l'encontre la Grande-Bretagne, les dirigeants iraniens persistent. Le ministre de l'Intérieur Sadegh Massouli a dénoncé les «émeutiers» manifestant contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, qui auraient selon lui reçu des fonds de la CIA américaine et de l'opposition en exil.
Le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a lui déclaré que Téhéran envisageait de réduire le niveau de ses relations avec la Grande-Bretagne, alors que Londres et Iran ont expulsé chacun des diplomates de l'autre pays. Il a également confirmé qu'il ne se rendrait pas en Italie pour une réunion sur l'Afghanistan en marge d'une rencontre du G8 à Trieste (nord-est d'Italie), du 25 au 27 juin.
Enfin, le ministre des Renseignements Gholamhossein Mohseni-Ejei a déclaré pour sa part à l'agence Fars que certains porteurs de passeports britanniques avaient «eu un rôle dans les émeutes». (Source AFP)

 

[6/24 水] 수요일에 다시 시작된 시위대와 경찰의 대결국면, 그러나 언로가 막혀 정확한 소식은 모르고 몇몇 증언들에 의해서 소식이 전해지고 있다는데, 물론 과장도 많겠고 영-미 권의 것에는 왜곡도 있겠다.
AFFRONTEMENTS MERCREDI À TÉHÉRAN
A Téhéran, la journée de mercredi a été marquée par de nouveaux affrontements. La situation reste toutefois assez confuse car l'information ne parvient aux rédactions occidentales que via des témoins. Selon ces derniers, quelques centaines d'Iraniens se sont réunis dans la capitale, près du Parlement. Selon des sources citées par le Guardian, la ville a même été le théâtre de "scènes de guerre" : la police, appuyée par des hélicoptères, a chargé les manifestants et usé de gaz lacrymogènes et de matraques pour les frapper. Des témoins affirment avoir entendu des détonations et indiquent que plusieurs personnes ont été arrêtées. Le New York Times rapporte qu'une jeune fille aurait été tuée lors de cette journée de répression. Un Iranien a envoyé cette vidéo sur le site de partage YouTube, mercredi 24 juin, dans laquelle on entend des détonations. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/06/25/iran-des-manifestations-violemment-reprimees_1211082_3218.html#ens_id=1190750 [6/24,25일 분]

 

[6/25木] 무사비에게 정부차원의 압력이 계속 가해지지만, 무사비는 항의시위를 이어갈 것을 지지자들에게 호소했다 함. 한편 몽타즈리(1922~)라는 이슬람의 상당히 중요한 한 수장도 시위를 계속하여 현 정부를 무너뜨려야 한다고 했다는데, 그는 정치와 종교의 분리를 주장하며 이슬람 지도부에 반기를 들어 1997년부터 2003년까지 감호상태에 있기도 했다 함.
La régime iranien accentue la pression sur Mir Hossein Moussavi
LEMONDE.FR | 25.06.09 | 09h04  •  Mis à jour le 25.06.09 | 14h08 
A Téhéran, le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition se poursuit. Mir Hossein Moussavi, le chef du mouvement de contestation de la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré, jeudi 25 juin, qu'il est "sous pression" pour retirer sa demande d'annulation de la présidentielle du 12 juin, selon son site Internet. "Rien ne pourra m'empêcher d'obtenir des droits pour le peuple iranien, a ajouté M. Moussavi, à cause d'intérêts personnels ou de la peur des menaces. Je suis prêt à faire la démonstration que les délinquants de l'élection se sont tenus aux côtés des instigateurs des récentes émeutes et ont versé le sang". M. Moussavi s'est retrouvé un peu plus isolé cette semaine car un autre candidat qui contestait jusqu'ici la régularité du scrutin, Mohsen Rezaï, a retiré sa plainte auprès du Conseil des gardiens. A cela s'ajoutent les arrestations de plusieurs de ses proches et de journalistes de son quotidien, Kalemeh Sabz. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées en Iran depuis le début des troubles, dont au moins 140 hommes politiques, universitaires, étudiants et journalistes, selon plusieurs sources. Aucun chiffre n'a été rendu public pour rendre compte de l'ampleur des arrestations à travers le pays, alors que des ONG implantées à l'étranger ont fait état de nombreuses interpellations dans des villes comme Tabriz ou Shiraz.
Le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri(*), dont le rang est le plus élevé dans le clergé chiite iranien et l'influence importante, a pour sa part averti que si la répression des manifestations pacifiques se poursuit, elle pourrait faire tomber le gouvernement. "Si le peuple iranien ne peut pas revendiquer ses droits légitimes dans des manifestations pacifiques et est réprimé, la montée de la frustration pourrait éventuellement détruire les fondations de n'importe quel gouvernement, aussi fort soit-il", a-t-il déclaré. L'ayatollah Montazeri a déjà dénoncé la réélection du président Ahmadinejad et manifesté sa défiance envers le régime et le Guide suprême, Ali Khamenei. Il appelle désormais ses compatriotes à poursuivre leur mouvement. M. Ahmadinejad demande, quant à lui, au président américain Barack Obama de cesser de "s'ingérer" dans les affaires de l'Iran, a indiqué l'agence de presse Fars.

(*)L'ayatollah Hossein Ali Montazeri ( حسینعلی منتظری en persan), né en 1922, est un des hauts dignitaires chiites iraniens. Il participa activement à la Révolution islamique en Iran puis à l'élaboration de la constitution iranienne de 1979 et à l'instauration d'une théocratie en Iran grâce au système du Velayat-e-Faghih. Il est pourtant aujourd'hui, le principal dissident religieux en Iran. Il a été placé en résidence surveillée entre 1997 et 2003 pour avoir critiqué le Guide suprême et pour avoir plaidé en faveur de la séparation de la religion et de la politique. Il a été mis en résidence surveillée dans sa maison à Qom, principale ville religieuse de l'Iran. Malgré ces restrictions, il a régulièrement publié des communiqués pour défendre la liberté et la démocratie ainsi que les réformes présentées par le président iranien Mohammad Khatami.

 

[6/26金] 이태리에서 G8 모임이 어제 있었고, 러시아는 이란의 고립을 원치않는다고 했다 함. 이란의 이웃나라로서의 아프가니스탄도 초대를 받았고, 역시 초대된 이란은 불참을 알려왔다 함. 한편 어제 이란 공공방송은 선거 반발 시위가 시작된 이래로 지금까지 20명이 죽었다고 발표했다 함.
TRIESTE, Italie (AFP) - La Russie a mis en garde contre le risque d'"isoler" le régime de Téhéran alors que Rome et Paris appellent à une position "ferme" sur les violences post-électorales en Iran lors de la réunion du G8 qui s'est ouverte jeudi soir à Trieste (Italie). (...) La télévision publique iranienne a fait état jeudi de 20 morts depuis le début des troubles qui ont suivi la réélection contestée du président ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad. (...) L'Iran, pays voisin de l'Afghanistan, avait été invité à Trieste par l'Italie avec le feu vert de Washington avant que les troubles n'éclatent, la réunion devant être largement consacrée à la stabilisation de l'Afghanistan et du Pakistan. Las d'attendre une réponse à son invitation, Rome l'a finalement retirée avant que Téhéran ne confirme qu'il serait absent. Une réunion du Quartette (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) est également prévue vendredi. Le G8 de Trieste se terminera samedi à mi-journée par une déclaration finale. © 2009 AFP

 

[6/27土]무사비의 측근들을 압박하는 이란 경찰: 체포, 출국금지...
Iran : la police s'intéresse à plusieurs proches de Moussavi
LEMONDE.FR avec AFP | 27.06.09 | 15h50  •  Mis à jour le 27.06.09 | 16h00 
Plusieurs personnalités ou organismes réputés proches du candidat à la présidentielle Mir Hossein Moussavi ont été inquiétés par la police ces derniers jours, a rapporté, samedi 27 juin, le quotidien réformateur iranien Etemad Melli. Le siège du parti Kargozaran, qui avait soutenu Moussavi lors de l'élection du 12 juin, a ainsi fait l'objet d'une perquisition des forces de sécurité qui ont emporté des documents et des ordinateurs. Par ailleurs, selon le site internet d'Etemad Melli, un membre de la campagne de M. Moussavi, Ghorban Behzadian-Nejad, a été arrêté mercredi et n'a toujours pas été relâché. Enfin, Abolfazl Fateh, le responsable des relations publiques de la campagne de M. Moussavi, a affirmé qu'il faisait l'objet d'une "interdiction de quitter le territoire iranien".

 

반대파들은 앞으로 어떻게 될 것인가?
Iran: quel avenir pour les protestataires ? (Liberation Monde 23/06/2009 à 18h12)
Durement réprimée par le régime, la mobilisation des Iraniens contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad révèle néanmoins un mouvement de contestation profond, qui devra s'organiser pour durer. SYLVAIN MOUILLARD
A peine quelques milliers de manifestants à Téhéran, hier. La répression sanglante des manifestations par le régime iranien a forcé les contestataires à trouver «de nouvelles formes de résistance», selon Azadeh Kian-Thiébaut, chercheuse à l'Unité de recherche sur le monde indo-iranien du CNRS. Libération.fr fait le point sur les difficultés rencontrées par les militants réformateurs, ainsi que sur les évolutions possibles de ce mouvement.

Une opposition affaiblie
L'Iran dispose d'un vaste réseau d'associations (28.000) au sein de la société civile, ainsi que d'un certain nombre de partis réformateurs. Mais actuellement, ces organisations ne sont pas assez fortes et structurées pour ancrer un mouvement de protestation durable. Quant aux syndicats, ils ont perdu de leur influence et portent essentiellement des revendications corporatistes. Comme l'explique le géographe du CNRS Bernard Hourcade, la mobilisation actuelle passe davantage par des «cercles d'amis, très populaires, des réseaux de solidarité de cinq, dix personnes. Ces clubs informels ne compensent pas l'action des syndicats, mais ils permettent de mobiliser des foules importantes pour les rassemblements».


Un leader de crise
«Le chat d'appartement est devenu tigre»: c'est la phrase qui revient souvent à propos de Mir Hossein Moussavi. Cet ancien Premier ministre de Khomeiny, entre 1981 et 1989, passait plutôt pour un bon gestionnaire, proche du régime. Peu charismatique, il a néanmoins su profiter de son image d'homme intègre pour s'imposer: «Les gens ont découvert quelqu'un de très déterminé, qui a su s'entourer de spécialistes et s'imposer comme l'homme d'une situation de crise», souligne Azadeh Kian-Thiébaut. Bernard Hourcade tempère néanmoins: «Il est le représentant d'un mouvement qui le dépasse. Il manque également d'un réseau». Par ailleurs, les arrestations massives des leaders d'opposition depuis dix jours ont encore plus compliqué la tâche.

Difficulté de passer au politique
«On a assisté à un mouvement spontané sans organisation forte. Il existait un consensus de révolte, notamment contre la fraude électorale. Mais faute d'organisation solide derrière, la répression a été facilitée», note Bernard Hourcade.

Le chercheur estime que la province iranienne partageait globalement la même colère vis-à-vis des manipulations électorales. «En 30 ans, la société iranienne a beaucoup changé. Le territoire s'est homogénéisé, les gens sont éduqués», explique-t-il.

Mais le passage d'une transformation sociologique à un mouvement politique n'est pas évident. «Il y a des protestations très fortes partout, mais cela ne veut pas dire que c'est de nature révolutionnaire», souligne Bernard Hourcade, pour qui «la remise en cause de la République islamique n'est pas à l'ordre du jour. Les Iraniens sont très prudents, ils savent qu'on ne fait pas une révolution tous les 30 ans. Ces derniers jours, le mot d'ordre dans les défilés était à la maîtrise des slogans».


Les modes d'action
Comme l'écrit Time, les musulmans chiites portent le deuil aux troisième, septième et quarantième jours après la mort. Après la mort de nombreux manifestants le week-end dernier, ces moments pourraient être l'occasion de relancer la mobilisation. Bernard Hourcade estime néanmoins que les conditions pour une manifestation collective du deuil ne sont pas réunies: «Les tués sont dispersés géographiquement. En outre, il semble que les corps ont été confisqués de manière préventive».

Quant à l'hypothèse d'une grève générale, évoquée par Moussavi, elle pourrait être fortement suivie au sein du secteur public et de l'administration, selon Azadeh Kian-Thiébaut.

Plus sceptique, Bernard Hourcade estime que cela «était possible à l'époque du Shah, quand il y avait encore une certaine syndicalisation autour du Parti communiste». Mais ce tissu syndical n'existe plus aujourd'hui, tout comme le réseau du bazar: «Les commerçants du bazar, auparavant, étaient très liés au clergé. C'était un réseau social,économique, religieux. Désormais, les bazaris travaillent dans leurs tours en verre...», détaille le chercheur.

Des revendications profondes
«Ce mouvement n'aboutira pas du jour au lendemain. La révolution iranienne de 1979 avait commencé trois ans plus tôt et a pris différentes formes», rappelle Azadeh Kian-Thiébaut.

Il existe néanmoins aujourd'hui des tendances de fond contre la politique menée par Ahmadinejad et ses partisans. Elles portent sur l'appauvrissement des classes moyennes, l'isolement du pays sur la scène internationale, les restrictions des libertés.

«Moussavi est le porte-voix de ces contestations. Avec ou sans lui, la mobilisation continuera, notamment par des mouvements de grève ou de désobéissance civile», conclut la chercheuse.

Bernard Hourcade remarque quant à lui qu'un certain nombre de leaders (Rafsandjani, Rezai, Laridjani, Ghalibaf) restent «en réserve de la République, afin éventuellement d'intervenir dans quelques mois si les traces de la crise sont encore trop vivaces».

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시린 에바디(S.Ebadi,1947~): 인권,여성,민주주의

모든 서방언론이 작금의 이란사태에 대하여 '이슬람 신정체제'가 '보편적 민주주의'를 좀먹고 있다는 판단으로 이란정부에는 비판적이고 반정부 시위대를 지지하는 것이 사실이겠다. 이러한 거의 만장일치적 입장에 반대하는 예외적인 경우는 거의 찾기가 힘든데, 아무리 이란이 제국주의 세력들의 분열과 착취의 험한 역사를 갖든, 비슷한 종교와 문화를 갖는 형제 간의 전쟁을 미국 스파이 세력이 조장했다는 분명한 기억을 아직도 생생히 갖든 말든, 민주주의라는 대의 앞에서는 잊어버려도 좋은 과거사일 뿐이라는 것이 우리가 갖는 서구화된(서구적/진보적) 시각이겠다. 아마도 마찬가지 입장에서 프랑스 공산당 기관지 격인 <뤼마니떼>도 시린 에바디(Shirin Ebadi, 1947~) 라는 2003년 노벨평화상 수상자(이란 여성)와의 최근 이란사태에 대한 인터뷰 기사를 싣고 있기에 퍼다가 잠시 경청을 해본다.

여기서 에바디는 보편적 인권문제와 민주주의 원칙에 따른 남녀평등 등의 문제, 그리고 보수정권하에서 악화일로를 걷는 여성 권리의 복원 등을 강조한다. 너무나 지당한 말씀이기에 오히려 내게는 공명이 덜한지, 아니면 인권과 민주주의라는 대의 뒤에 숨어있는 서구제국주의자들의 껍데기 정의가 더 심각하게 느껴져서인지, 혹은 덜 진화된 나의 진보적 의식이 갖는 한계 때문인지는 모르겠지만, 나는 오히려 이란의 보수주의자들이 에바디의 노벨평화상에 대하여 했다는 다음과 같은 말에 더 공감이 간다 : "파렴치한 노벨평화상. 시린 에바디는 서구의 압제와 식민주의에 봉사한 댓가로 보상을 받았다."(위키 하단 밑줄). 어쨌거나 그녀는 74년 이란 최초의 법관이 됐다가 79년 혁명으로 인해(여성이라는 이유로) 법관직에서 물러났고, 여성과 인권을 대변하는 오랜 변호사 생활 끝에 2004년에는 이란 국립 법관학교의 수장으로 승진도 했으며, 지금은 테헤란 대학 법대에서 강의를 하며 이란여성들의 공식 대변인적 위치를 갖는다고 함. 이하 인터뷰 기사와 위키 불어판 전문: 

 

 

Human rights activist Shirin Ebadi, Nobel Peace Prize laureate (2003)

Iran Awakening: A Memoir of Revolution and Hope (New York, 2006)

 

Entretien avec Shirin Ebadi (l'Humanite, le 19/06/2009)
« Le respect des droits est la voie pour changer l’Iran ». La juriste iranienne, prix nobel de la paix, demande l’annulation de l’élection présidentielle et évoque les risques de graves violences. Dans l’Humanité de ce lundi notre décryptage sur la situation en Iran. La prix Nobel de la paix iranienne, Shirin Ebadi, qui souligne combien la population demande le respect de la loi et de ses droits et devient de plus en plus consciente de l’importance de la défense des droits de l’homme pour la démocratie, répond aux questions de l’Humanité.

 

Madame Ebadi, que se passe-t-il aujourd’hui réellement en Iran ?

Shirine Ebadi. Le pays vient d’avoir une élection présidentielle. Or, les résultats et la victoire du président sortant sont contestés par le peuple. L’annonce précipitée de ces résultats et de la victoire d’Ahmadinejad, immédiatement félicité par le guide suprême, l’ayatollah Khamenei - avant même une confirmation officielle du verdict du scrutin -, a fortement mécontenté les électeurs et la population iranienne. Ceux-ci montrent clairement leur désapprobation en manifestant dans le calme et la dignité.

 

Ne croyez-vous pas que des manifestations de cette ampleur vont plus loin qu’une simple demande de révision de l’élection présidentielle ? L’intervention directe du peuple iranien dans la politique du pays change-t-elle la donne en Iran ? Est-ce que cela modifie les paramètres de ce qui semble bien être aussi une grande fracture au sein du pouvoir ?

Shirine Ebadi. Pour le moment, le peuple iranien déclare ne demander que l’annulation de l’élection présidentielle contestée et l’organisation de nouvelles élections. Beaucoup dépendra de la manière dont le pouvoir répondra aux demandes légitimes des gens. On verra ce qui sortira de la réunion du Conseil des gardiens qui doit entendre les candidats réformateurs, Mir Hossein Moussavi et Karoubi, et leurs doléances ce week-end (notre entretien a eu lieu vendredi ; samedi, le Conseil, boycotté par les deux candidats contestataires, a opté pour un recomptage très partiel et aléatoire de 10 % des voix. Ce qui visiblement ne peut satisfaire l’opposition - NDLR). Les gens ne s’intéressent pas à d’éventuels différends au sein du pouvoir. Ce n’est pas leur problème. À mon sens, il faudra annuler la dernière élection et en organiser une nouvelle. Quant à l’impact à plus long terme de ces événements, particulièrement sur les terrains du respect des lois et des droits de l’homme, l’avenir nous le dira. C’est encore un peu tôt pour en juger.

 

Craignez-vous particulièrement désormais la montée de la violence de la part du pouvoir à l’encontre des manifestants ? Et plus encore après le prêche, prononcé vendredi, par le guide suprême qui a une nouvelle fois endossé les résultats de l’élection, et qui a « mis en garde les opposants », demandant instamment « l’arrêt de la contestation » ?

Shirine Ebadi. Malheureusement, la violence sanglante a déjà été employée contre des manifestants dignes et pacifiques. À Téhéran et dans d’autres grandes villes iraniennes. À Téhéran, à la fin de la grande marche de l’opposition lundi dernier (plus d’un million de personnes dans les rues de Téhéran), sept personnes ont été tuées et près de trente blessées, d’après les informations dont nous disposons, par des tirs en provenance d’un immeuble public de la milice des Bassij, une milice qui agit sous la direction et la supervision des gardiens de la Révolution (la garde prétorienne du régime - NDLR).

 

Au-delà des manifestants dans la rue, des étudiants et des opposants ont été arrêtés ces jours derniers en Iran. Quel est votre sentiment ? Le cas échéant, allez-vous les défendre ?

Shirine Ebadi. Ces arrestations sont totalement illégales. Elles contreviennent aux lois et aux droits de la République islamique elle-même. Le cas échéant, je serai fière de pouvoir défendre les personnes arrêtées et emprisonnées durant ces événements.

 

Croyez-vous que les droits de l’homme peuvent changer la situation politique en Iran ? Comment améliorer le respect de ces droits dans le pays ?

Shirine Ebadi. Je crois que le respect des droits de l’homme est la voie pour fondamentalement changer l’Iran et sauver le pays. Mais il faut d’abord que les gens ressentent et comprennent l’importance de ces droits de l’homme et qu’ils réagissent s’ils ne sont pas respectés. Cela fait huit ans que nous luttons contre la censure, pour l’égalité des droits pour les femmes et pour défendre les prisonniers politiques et d’opinion. Désormais, il me semble que cette conscience est bien présente dans la population iranienne. Et même si l’année dernière le Centre pour les défenseurs des droits de l’homme a été illégalement fermé par le gouvernement sortant, les gens, et particulièrement les femmes, font aujourd’hui preuve d’une combativité certaine dans l’engagement pour la défense de leurs droits fondamentaux.

Entretien réalisé par Ramine Abadie

 

Shirin Ebadi (en persan : شیرین عبادی, Shirin 'Ebādi) (née le 21 juin 1947 à Hamadan en Iran), est une avocate iranienne, défenseur active des droits de l'homme. Elle a reçu le Prix Nobel de la paix en 2003 pour son action en faveur des droits de l'homme et de la démocratie. C'est la première iranienne à recevoir ce prix.Elle fut aussi la première femme en 1974 à devenir juge en Iran. Elle a dû abandonner son poste en 1979 à cause de la révolution iranienne lorsque des religieux conservateurs ont pris en main le pays et fortement limité le rôle des femmes.Elle enseigne actuellement le droit à l'Université de Téhéran et œuvre pour la défense des droits des enfants et des femmes.

 

Elle est la porte-parole officieuse des femmes iraniennes qui ont joué un rôle clé dans la campagne présidentielle de Mohammad Khatami et depuis elle se bat pour que les femmes aient un plus grand rôle dans la vie publique.Elle est aussi connue pour prendre la défense des dissidents de premier plan comme celle de la famille de Dariush Farouhar et de son épouse qui ont été retrouvés battus à mort. Il s'agit d'intellectuels menacés par des extrémistes opposés à la politique de Khatami qui a libéré le droit d'expression[réf. nécessaire].

 

En 2000, Ebadi a été accusée d'avoir distribué une cassette vidéo sur laquelle un de ces extrémistes religieux avoue que les dirigeants iraniens sont à l'origine de ces violences. Elle a été condamnée pour cela à une peine d'emprisonnement et à une interdiction d'exercer. Ceci a attiré l'attention du monde sur les violations des droits de l'homme en Iran.Elle fait partie de la direction de l’Organisation iranienne de protection des droits de l'enfant et de l’Association des défenseurs des droits de l'Homme en Iran. Pour ses actions politique, elle a obtenu le prix Rafto en 2001 avant d'obtenir en 2003 le Prix Nobel de la paix. Assadollah Badamchian, un politicien conservateur iranien, a qualifié le prix Nobel d"infamie" ajoutant que Chirine Ebadi avait été récompensée pour les services rendus à l'oppression et au colonialisme occidentaux.

 

En juillet 2004, elle est devenue la marraine de la promotion 2004 de l'école nationale de la magistrature. En novembre 2006, elle a reçu de Jacques Chirac les insignes de commandeur de la Légion d'honneur.En octobre 2007, elle intervient au Forum mondial de l’économie responsable qui se tient à Lille sur le thème de la diversité.

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[펌] '가족서사' 한국 (여성)문학의 함정

‘엄마의 위로’가 문학의 보수화 부른다
계간 문예지들 ‘가족서사의 부활’ 비판적 분석

 

“엄마를 잃어버린 지 일주일째다”로 시작하는 신경숙의 장편소설 <엄마를 부탁해>. 소설 속 주인공들은 엄마를 잃어버렸지만, 한국 문학은 엄마를 되찾았다. 지난해 11월 초 출간된 소설은 4개월간 50만부가 팔렸으며 현재 한국출판인회의 집계 베스트셀러 순위 1위를 기록하고 있다.

 

최근 한국 문학의 큰 흐름 중 하나는 ‘가족 서사’의 귀환이다. 공지영의 <즐거운 나의 집>, 서하진의 <착한 가족>, 2009 현대문학상을 받은 하성란의 ‘알파의 시간’ 등 가족의 가치를 재확인하는 소설들이 잇달아 출간·발표돼 인기를 끌고 있다. 이 같은 ‘가족 소설’의 인기는 경제위기 속에서 지치고 상처받은 사람들이 문학에서 감동과 위로를 얻고자 하는 심리 때문으로 풀이된다. 1998년, 외환위기 속에서 김정현의 소설 <아버지>가 인기를 끌었던 것과 같은 맥락이다. 그러나 이 같은 ‘감동’과 ‘위로’가 마냥 좋기만 한 것일까. 문예지들은 봄호에서 문학계의 ‘엄마 열풍’에 대해 ‘문학의 보수화’를 가져오고 있다며 비판적 분석을 내놨다.

 

계간 문예지 ‘세계의 문학’ 봄호는 우리 사회의 보수화를 각 분야별로 진단하는 특집을 마련했다. 문학평론가 강유정씨는 가족서사의 부활이 그동안 ‘가족 이데올로기’를 해체해오던 한국 문학의 시계추를 되돌리는 것이라고 지적했다. 강씨는 문학에서 모성의 귀환을 2007년 출간된 공지영의 <즐거운 나의 집>에서부터 읽어낸다. 90년대 공지영, 은희경 등의 여성작가들은 가부장제의 억압으로부터 벗어나기 위해 기존의 가족 서사를 파괴하며 집 밖으로, 길 위로 나갔다. 그런데 그녀들이 다시 집으로 돌아왔다. 강씨는 “그들이 박차고 나왔던 이데올로기이자 폭력과 억압의 장소였던 가족은 가장의 모습이 바뀌자 모성의 신화적 공간으로 재탄생했다”고 지적한다.

 

신경숙의 <엄마를 부탁해>는 더욱 전통적이고 완벽한 어머니상을 구현해낸다. “<엄마를 부탁해>에 그려진 가족에는 생산, 재생산, 계급의 문제는 빠져 있다. 여기서 가족은 엄마를 위시로 한 숭고한 치유의 공간”이라며 “우리는 실종된 ‘엄마’ 그리고 엄마의 신화적 가치를 추억하며 잠시 현실의 고달픔을 잊는다”고 분석했다. 강씨는 지난해 각종 서점에서 ‘올해의 책’으로 선정된 황석영의 장편소설 <개밥바라기 별>의 인기 역시 “향수를 자극하는 낭만적 회귀로서의 성장소설”이라는 점에서, 관객 200만명을 돌파한 독립영화 <워낭소리>는 “현실의 폐부를 짚어 내는 사실주의가 아니라 부재하는 향수를 환상적으로 찾아 보여주는 측면”에서 문화적 보수화의 한 징조라고 말한다.

 

‘문학수첩’ 봄호에서 문학평론가 고봉준씨도 “IMF 이후에 집약적으로 드러난 가족 서사의 변형은 경제적 위기에 의해 허물어지는 ‘가족’의 모습을 보여줬다”며 최근 가족서사가 보수적인 방식으로 귀환하고 있는 것에 대해 우려를 표했다. 그는 “가족 서사가 일률적으로 갈등을 봉합하고 상처를 치유하려는 노력에 충실할 뿐”이라며 “가족은 해체나 재구성, 혹은 사유의 대상이 아니라, 상처의 고통에도 불구하고 견뎌야 하는 것”이 되고있다고 말한다. 고씨는 “가족과의 ‘소통’이나 엄마에 대한 ‘이해’를 내세워 모든 가족 구성원들에게 죄책감을 전가하는 지금의 가족 소설은 추구가 아니라 극복해야 할 대상”이라고 지적했다.

 

그렇다면 문학은 바야흐로 무엇을 해야 하는가. 이들은 가능성을 2000대 이후 젊은 작가들이 벌여온 작업에서 찾는다. 강씨는 “젊은 작가들은 위기나 불황 속에서도 가족·과거·모성의 신화를 무너뜨리느라 바쁘다”며 김숨·정한아와 같은 작가들이 위로가 아닌 균열의 근원인 가족을 묘사하며, 김애란·황정은·박민규 등의 작가들이 아버지는 사물이나 동물 등 사소화된 존재로 그려내는 것을 예로 들었다. (이영경기자 @ kyunghyang 입력 : 2009-03-05 18:34:06)

 


cf.) '가족'을 지양하는 국가(공동체-정치)로의 몸부림 [김상봉 편지8] http://blog.jinbo.net/radix/?pid=95
"(...) 가족공동체를 지양하지 못하는 사회에 참된 의미의 국가란 있을 수 없습니다. 가족은 자유로운 만남의 공동체가 아닙니다. 내가 내 부모를 선택할 수는 없기 때문입니다. 그러므로 가족은 자유의 현실태일 수 없습니다. 참된 자유와 보다 더 큰 만남을 위해 우리는 가족을 벗어나 더 큰 전체를 형성하고 그 속에서 자기를 실현해야 합니다. 국가는 그처럼 보다 더 확장된 만남 속에서 개인의 자유를 실현하기 위해 인간이 창안한 공동체인 것입니다. (...)"

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[영화] &quot;익명, 베를린의 한 여인&quot; (전쟁과 성폭력)

Une scène du film

D.R./Une scène du film "Anonyma, eine Frau in Berlin"

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"이게 어찌 베를린의 경우만이겠는가"라고 르몽드에서 기사 제목을 뽑았다(*). 그리고 이렇게 시작한다: "그들은 거기에 있다. 이번에는 확실하다. 1945년 4월 말, 이 확실한 사실은, 포위된 베를린에서, 사람들이 <<그것>>에 대해서만 말하는 몇 날을 만든다." ( Ils sont là. Cette fois c'est sûr. En cette fin avril 1945, cela fait des jours que, dans Berlin encerclée, on ne parle que de "ça".) 여기서 "그들"은 러시아 점령군이고 "그것"은 성폭력이다. 전쟁과 거의 어김없이 거기에 뒤따르는 성폭력, 결코 드러내지 못하고 속으로만 앓다가 한평생을 보내야 하는 희생자-여성의 삶, 그런 아픈 이야기를 조명한 영화가 나왔다고 한다. 지난 10월 말에 독일에서 개봉된 "익명, 베를린의 한 여인"(Anonyma, eine Frau in Berlin)이라는 제목의 영화에 대한 얘기다. 영화는 1945년 전쟁 말기에 베를린에서 기자로 일했던 당시 34세의 Marta Hillers (1911-2001)라는 사람이 1954에 영어로 출판한 책인 <베를린의 한 여인>을 모태로 했다 함.

영어로 처음 출판된 이 책이 독어로 번역되는 데는 5년이라는 시간이 필요했고, 그나마 독일의 어떤 출판사도 출판을 달가워하지 않아서 결국은 스위스의 독일계 출판사에서 맡았다니, 이 역사적 사실에 대해 독일이 얼마나 지독한 비밀로 숨겨두려 했는지를 어렵잖게 짐작할 수 있을 듯하다. 오랫동안 베일 속에 있던 비밀이고, 이제 63년이라는 세월이 흘러 살아있는 역사의 증인들을 찾을 기회가 곧 사라질 시점에서, 영화의 개봉과 더불어 정신병리학자들도 역사상 처음으로 이 문제에 관심을 가지기 시작했다고 한다. "어떻게 '베를린의 여인들'은 그런 몸과 기억의 상처를 안고, 단 한 번의 심리치료도 없이, 한평생을 견뎌낼 수가 있었는가" 하는 것이 그들의 연구 대상이라고...

당시 나찌 정권은 러시아군의 성폭력 행위를 부풀리려는 유언비어를 유포하기도 했다지만, 역사가들에 따르면, 1945년 4월에서 9월 사이에 베를린에서만 10만명, 독일 전체로는 200만명이 성폭력을 당했다고 한다. 그러나 아무도 이런 사실을 말하려 들길 원치 않았고, 특히 동독에서는 "큰 형님에 대한 이런 비판을 방어"(surtout à l'Est, où critiquer le "grand frère" russe était défendu)할 필요가 있었다니, 반성할 지점이겠다. 물론 나찌정권이 애초에 원인을 제공했고 동부에서 추방된 사람만 1200만명이라는 공적 사실이 있고 그래서 소련군에게 승리의 상징물로 수많은 여성을 희생시킨(veulent des femmes, symboles de leur victoire) 측면이 없는 건 아니지만, 그런 기억을 평생을 짐으로 안고 살아야할 개인들의 사적 존엄성 앞에서 그 어떤 변명도 용서를 담보할 수는 없으리라. 

육체적 폭력에 의한 희생은 여기서 그치지 않고, 전쟁 후 이어지는 남편과 가족으로 부터의 외면, 그리고 사회적 냉대 등의 2~3중의 고통으로 희생자를 몰아갔다는 사실은 어쩌면 그녀들만 기억하고 있을지도 모른다. 이런 잔인한 역사는 지금도 보스니아, 아프가니스탄, 콩고 등에서 벌어지는 전쟁 속에서 계속 반복되고 있지만, 직접적 당사자들 외에는 누구도 적극적 관심을 갖지 않는다는 사실에서 우리 모두는 역사의 다음 세대에게 '비겁한 방관자'로 매도돼도 할 말이 없다고 글쓴이는 강조한다. (내가 이 방면으로는 거의 문외한인 연고로, 르몽드를 읽다가 새롭고 긴장되고 잘 쓰인 기사라는 생각에서 급히 퍼다놓고 보니, 한글 소개가 cine21에 벌써 있네, 책도 나와있고(밑에 사진 있음).)

(*) 제목에 물음표나 느낌표가 있다면 '이게 어찌 베를린의 경우만이겠는가'로 이해해도 되겠는데, 찬찬히 들여다보니 내가 너무 내 맘대로 의지주의적 번역을 한 듯하다. 'Seules'이 여성 복수형인 것으로 봐서 아마도 '베를린의 고독한 여인들'  정도가 낫겠다.

 

 

Seules dans Berlin
LE MONDE | 20.12.08 | 14h27  •  Mis à jour le 20.12.08 | 14h27

 

Ils sont là. Cette fois c'est sûr. En cette fin avril 1945, cela fait des jours que, dans Berlin encerclée, on ne parle que de "ça". La soudaine amplification des tirs d'artillerie et des canons antiaériens ne laisse plus guère de place au doute. Les Russes sont là. Terrées, en compagnie des enfants et des vieillards, dans l'obscurité des caves ou des bunkers, pour la plupart sans nouvelles de leur homme parti sur le front, les femmes de la capitale du Reich savent à quoi s'en tenir. La propagande nazie contre les "russische Bestien" (ces "bestiaux de Russes") a bien fait son travail. 

Les soldats russes, souvent des paysans venus de Sibérie, du Caucase ou de Mongolie, veulent des femmes, symboles de leur victoire sur l'Allemagne hitlérienne. Mères de famille, adolescentes, sexagénaires... toutes satisfont à l'idée valorisante que les "Ivan" - ainsi les surnomme-t-on - se font de la "Deutsche Fräulein". Livrées en pâture, maintes Berlinoises seront extirpées de leur souricière et traînées dans les couloirs, les annexes des caves, les cages d'escalier, pour y être violées. Les historiens évoquent 100 000 viols commis à Berlin entre avril et septembre 1945, et en tout 2 millions d'Allemandes violées sur le front soviétique.

 

Presque soixante-cinq ans se sont écoulés. Chaque famille d'Allemagne porte de près ou de loin ce drame en mémoire. Mais personne n'a jamais osé en parler (surtout à l'Est, où critiquer le "grand frère" russe était défendu). L'humiliation, la honte, la douleur, étaient trop fortes. Le tabou paraissait insurmontable. D'autant qu'au regard des crimes commis par les nazis, un interdit tacite empêchait les Allemands d'évoquer les souffrances endurées pendant la guerre : ils auraient aussitôt été accusés de révisionnisme.  

La parole semble pourtant se libérer. Tout en veillant toujours à rappeler la responsabilité initiale du régime nazi, de plus en plus de documentaires et de téléfilms se mettent à évoquer le tribut payé par les Allemands à leur Führer et aux Alliés : martyre de Dresde bombardée, torpillage du Gustloff et de ses 10 000 passagers, exode de 12 millions d'Allemands expulsés des territoires de l'est du Reich... 

 

Avec le film Anonyma, eine Frau in Berlin, réalisé par Max Färberböck et sorti sur les écrans allemands fin octobre, la question des viols massifs commis par les Russes en 1945 est pour la première fois abordée au cinéma. Avec la star allemande Nina Hoss dans le rôle principal, le film adapte Une femme à Berlin (Gallimard, 2006), le journal intime tenu entre le 20 avril et le 22 juin 1945 par Marta Hillers (1911-2001), journaliste berlinoise âgée de 34 ans au moment des faits.

 

Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945베를린의 한 여인Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945

 

Dans cet ouvrage, Marta Hillers (son identité, retrouvée par la presse en 2003, a finalement été révélée, mais elle-même avait tenu à rester anonyme de son vivant) relate le quotidien des habitants de la capitale nazie livrée aux Russes : absence d'eau courante et d'électricité, quête de nourriture, rationnements et pillages. Rien d'exceptionnel : de nombreux autres carnets de bord attestent d'un besoin généralisé de mettre en mots le chaos. 

Mais le témoignage de la journaliste reste sans pareil. Mêlant lucidité et cynisme à une précision rigoureuse, Marta Hillers y rend compte, jour après jour, des viols qu'elle subit comme si elle-même n'en était pas l'objet. Comme si la glace qui envahit son corps au moment où il est violenté habitait le récit en entier. S'il fait événement en Allemagne par le thème auquel il s'attaque, le film de Max Färberböck, lui, tente de raconter l'irracontable au grand public, c'est-à-dire en version quelque peu édulcorée. Il transforme en romance amoureuse une relation foncièrement pragmatique : celle que la journaliste berlinoise a recherchée et entretenue, après avoir été violée à plusieurs reprises par différents "Ivan", avec un major de l'Armée rouge. 

"Comme Marta Hillers, de nombreuses Allemandes ont usé de cette stratégie : quitte à être violée, autant l'être par le même à chaque fois, par quelqu'un dont l'autorité tient les autres à distance et qui assure protection et subsistance - les mères de famille en particulier y ont vu un moyen de nourrir leurs enfants", explique la journaliste Ingeborg Jacobs, qui vient de publier Freiwild ("Proies") (éd. Propyläen), une enquête pour laquelle elle a rencontré près de 200 femmes violées par des Russes en 1945.

 

De fait, "l'histoire d'Anonyma est un peu celle de Maman", raconte Ingrid Holzhüter. Elle avait 9 ans lorsque les Russes arrivèrent dans le village de Vogelsdorf, non loin de Berlin, où sa mère a décidé de se réfugier, après le bombardement de l'appartement berlinois de la famille. Le père est mort au combat, en France, à 29 ans. "Maman était particulièrement jolie, les Russes l'ont tout de suite repérée", se rappelle avec lassitude cette femme aujourd'hui âgée de 72 ans, qui, après toute une vie de lutte politique pour les droits de la femme, s'en remet aujourd'hui au bonheur simple de tricoter pour ses petits-enfants. 

Dès leur arrivée à Vogelsdorf, ils sont venus trouver ma mère. Et puis ils sont revenus chaque nuit, pendant des semaines, arrivant chez nous braguette ouverte. J'entendais ma mère supplier, appeler au secours..." - la fillette sera même, une fois, témoin de l'un de ces viols commis sous ses yeux. "Jusqu'à ce qu'elle devienne la maîtresse d'un commandant, et qu'il nous prenne sous son aile." 

Très répandue, cette stratégie de survie sera mal perçue dans l'Allemagne d'après-guerre. Les hommes, lorsqu'ils rentrent du front ou des prisons de guerre "se détournent de leurs femmes ou fiancées, parce qu'ils les jugent sales et indignes", raconte Ingeborg Jacobs. "Vous êtes devenues aussi impudiques que des chiennes, toutes autant que vous êtes dans cette maison !", s'écrie Gerd, le petit ami de Marta Hillers, lorsqu'elle lui donne son journal à lire.

 

Le journal de Marta Hillers a d'abord été publié en anglais aux Etats-Unis, en 1954. Il faudra ensuite attendre cinq ans avant qu'une maison d'édition suisse germanophone en propose une version en allemand (aucun éditeur allemand n'a voulu du manuscrit). La publication fait scandale. La journaliste est accusée de s'être "prostituée". Une réaction universelle dès qu'il s'agit de viol : "Les femmes violées sont toujours doublement frappées : une première fois par le viol, puis par le rejet de la société. Cette inversion de la culpabilité est typique de nos sociétés patriarcales", dénonce Monika Hauser, fondatrice et présidente de l'ONG Medica Mondiale, qui vient de recevoir le prix Nobel alternatif de la paix pour son aide apportée, ces quinze dernières années, aux femmes violées dans le cadre de conflits internationaux : Bosnie, Afghanistan, Congo... 

Cela fait longtemps que cette gynécologue de formation, qui a commencé sa carrière médicale dans une clinique de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, voulait aborder la question des viols commis en Allemagne par l'Armée rouge en 1945. "Tant de patientes m'en faisaient le récit, lorsque j'étais jeune médecin... Je comprenais alors pourquoi certaines n'avaient pas voulu d'enfants, ne s'étaient pas mariées, avaient des pulsions suicidaires ou abusaient de médicaments." La sortie au cinéma d'Anonyma prouve toutefois que "la société allemande pourrait être enfin prête à entendre la souffrance de ces femmes murées dans le silence", estime-t-elle. 

Question, aussi, de génération. En effet, "mères et filles ont toujours eu trop honte pour pouvoir aborder ce thème ensemble", rappelle Ingeborg Jacobs. Dans son enquête historique, la journaliste décrit à quel point les mères ont tout fait pour protéger leurs filles du viol - quitte à se proposer à leur place lorsque ces dernières en étaient menacées -, et combien les filles, même enfants, se sentaient investies d'un sentiment de responsabilité en tentant de cacher leur mère, lorsque les Russes arrivaient. "Mais les petits-enfants, et notamment les petites-filles, posent aujourd'hui des questions à leurs grands-mères." Des grands-mères qui, justement, se retrouvent seules face à leurs souvenirs : "Ces femmes ne travaillent plus depuis longtemps, leurs enfants ont quitté la maison et leurs conjoints sont parfois décédés. Des images remontent, qui les obsèdent."

 

Aujourd'hui, il y a urgence à recueillir cette parole : "Bientôt, toutes les victimes auront disparu", souligne Monika Hauser, qui ne voit pourtant "toujours aucune volonté politique de la faire émerger". Si, pour la première fois en Allemagne, un appel à témoignages vient d'être lancé par le Centre de recherches psychiatriques de l'université de Greifswald, cette initiative n'a reçu aucun financement de l'Etat. "L'idée est de savoir comment ces femmes, qui n'ont jamais bénéficié du moindre soutien psychologique, sont parvenues à vivre jusqu'à aujourd'hui", explique le docteur Philipp Kuwert, qui dirige ce programme. Le projet doit déboucher à la fois sur une étude scientifique et sur la mise en place d'une thérapie ciblée, la première également, à destination des personnes âgées. 

Mais est-il encore temps ? Après s'être tues si longtemps, ces grands-mères meurtries qui, dans leurs maisons de retraite, sont prises de panique lorsqu'elles entendent des aides-soignantes parler russe ou lorsqu'on veut leur poser une sonde urinaire, sont-elles prêtes, au terme de leur vie, à raconter leur grand secret ? Peuvent-elles seulement encore être soignées ? "Il n'est jamais trop tard", assure le docteur Kuwert. Pour lui, avoir la parole est déjà, en soi, un acte de guérison. (Lorraine Rossignol / Article paru dans l'édition du 21.12.08)

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