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  1. 2009/06/24
    이란, '공화국'과 '근본주의독재'와의 갈림길
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이란, '공화국'과 '근본주의독재'와의 갈림길

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1. Ayatollah Mesbah Yazdi.

2. Mohammad Khatami au Forum de Davos, le 25 janvier 2007

 

1. 메스바 야즈디(1934~): 대표적 이슬람근본주의 이론가-방어자 (이슬람공화국에서 공화국을 빼고 순수한 이슬람 국가를 선호).
Ayatollah Mohammad-Taqi Mesbah Yazdi (en persan : محمد تقی مصباح یزدی), né en 1934, est un membre du clergé chiite iranien et un homme politique. Il pense qu'il faut convertir la république islamique en gouvernement islamique. De plus, il est contre le pluralisme. Mesbah Yazdi est aujourd'hui le principal théoricien du fondamentalisme islamique en Iran. Le président Khatami l'a une fois appelé le théoricien de la violence. Ayatollah Mesbah Yazdi est généralement considéré comme le mentor idéologique du président Mahmoud Ahmadinejad.

1-1. 아마디네자드: 2005~2009 대통령 (메스바 야즈디를 이념적-정신적 지주로 삼음)
Mahmoud Ahmadinejad (en persan : محمود احمدی نژاد), né le 28 octobre 1956 à Aradan, un village proche de Garmsar, bourgade située à 90 km de Téhéran[2], est un homme politique iranien. Maire de Téhéran du 3 mai 2003 au 28 juin 2005, il est aujourd'hui président de la République islamique d'Iran depuis le 3 août 2005, officiellement réélu le 12 juin 2009 pour un second mandat à l'issue d'un scrutin à la régularité fortement contestée par l'opposition. Il est membre de la Société islamique des ingénieurs, mais possède une base plus puissante dans l'Alliance des bâtisseurs de l'Iran islamique (Abadgaran) et est considéré comme un des personnages les plus importants de l'alliance des conservateurs.

 

2. 카타미: 1997~2005 대통령(재직시 많은 개방정책을 추진); 2009년 대선에서 무사비를 지지코자 후보 사퇴.
Seyyed Mohammad Khatami (en persan : سید محمد خاتمی), né le 2 septembre 1943 à Ardakan, dans la province de Yazd, est un homme politique iranien. Longtemps ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, il est président de l'Iran du 2 août 1997 au 3 août 2005.il annonce qu'il se porte candidat à l'élection présidentielle de 2009[2]. Mais le mois suivant, il indique qu'il se retire pour ne pas contribuer à disséminer les voix de l'électorat modéré et qu'il soutient la candidature de Mir-Hossein Mousavi face au président conservateur sortant, Mahmoud Ahmadinejad.

2-1. 무사비: 1981~1989 총리(하메네이 대통령 재직기); 개혁진영의 기수, 그러나 이슬람+공화국(호메이니 혁명이념) 견지.
Mir Hossein Moussavi (en persan : میرحسین موسوی), né le 29 septembre 1941 à Khameneh (Azerbaïdjan oriental), est un homme politique iranien. Premier ministre de la République islamique d’Iran de 1981 à 1989, il est candidat à l'élection présidentielle de 2009, soutenu par les principaux partis « réformateurs ».

 

그러니까, 지금 이란의 정치-사회 상황이 갖는 문제의 핵심은 단순히 '보수냐 개혁이냐'의 문제라기보다는 '이슬람공화국이냐 순수이슬람국가냐'의 보다 근본적이 지점에서 찾아야 한다고 아래의 분석은 설명한다. '이슬람과 공화국의 융합'은 1979년 혁명 이후 호메이니와 하메네이로 이어지며 지금까지의 이란 국가 정체성을 나타내는데, 여기서 '공화국'을 빼버리고 순수하고 강건한 '이슬람 근본주의 독재국가'를 지향하는 세력이 있고, 이 두 진영의 전쟁이 지금의 이란 상황이라는 것이다 (그래서 무사비 지지자들도 '혁명기의 정신으로 돌아가자'고 주창한다고).

'이슬람 근본주의 국가'로의 회귀를 지향하는 그룹의 대표자가 메스바 야즈디(1번)이고, 그는 아마디네자드(1-1)의 정신적-이념적 지주로서 역할한다고 함(아마디네자드는 야즈디와 하메네이의 절충점에 있다고). 야즈디가 갖는 이러한 근본주의적 사고는 일찍이 호메이니의 '이슬람 공화국' 주의에도 반대를 했었고, 카타미(2번)의 대통령 재직 기간(1997~2005)에 행해진 일련의 개혁-개방정책에 상당한 위기감을 느꼈다고 함. 그래서 차선책으로 '수단과 방법을 가리지 않고' 선택한 것이 아마디네자드라는 대안이라고 한다. 카타미가 지지하는 무사비 보다는 야즈디를 정신적 지주로 삼는 아마디네자드가 훨씬 낫다는 말이겠다. 그러므로 지금 이란에서 벌어지고 있는 상황은 "이슬람 공화국이 [이슬람 근본주의] 독재로의 선회"(아래 글의 제목) 과정이라고 봐야한다는 말인데, 이건 단순히 시위장에서 외치는 자유와 민주주의 등의 문제를 뛰어넘는(혹은 전재가 되는), '종교와 정치(or 전제주의와 공화국주의)'라는 낡았으나 지난하고 아주 중요했던 역사의 대결장으로 반복되는 초대가 아닌가!

 

 

En Iran, la République islamique vire à la dictature
Analyse Election. Les ultras excluent du jeu politique toutes les autres tendances.
JEAN-PIERRE PERRIN
 
L’Iran est-elle encore une république islamique ? La décision prise hier par le Conseil des gardiens de la Constitution de valider les élections du 12 juin, en dépit d’une fraude massive organisée de longue date, permet de répondre non. La question se posait déjà depuis que le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avait annoncé la victoire du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad, avant la fin du dépouillement des urnes. Elle s’était reposé vendredi lorsque le même dignitaire avait écarté, dans son prêche, toute possibilité de trucage du scrutin.

 

A la soviétique.
Jusqu’à présent, les élections - présidentielles, législatives, municipales… - permettaient aux différentes factions du régime de se mesurer et de se partager le pouvoir sous le regard du Guide, théoriquement neutre. Avec ce coup de force, un quasi-coup d’Etat, la faction la plus radicale a montré qu’elle ne voulait plus de ces scrutins qui avaient tout de même permis, en 1997 et 2001, l’élection de Mohammad Khatami, un Président plus ouvert et plus libéral que ses prédécesseurs.

Cette fois, elle n’a même pas cherché à donner une apparence de crédibilité à l’élection du 12 juin, où Ahmadinejad triomphe avec un score à la soviétique. Désormais, la faction ultra a exclu du jeu politique toutes les autres tendances du système. Elle règne sans partage sur tout l’Iran.

Pourtant, c’est sans doute à tort que le Guide suprême apparaît comme le mentor d’Ahmadinejad. En fait, tout oppose les deux hommes. Le premier est un religieux docte, un doctrinaire, l’autre est un laïc plutôt anticlérical, un illuminé qui prétend être en communication avec l’imam caché, disparu il y a onze siècles, et avoir été nimbé de «lumière céleste» lors de son fameux discours aux Nations unies en septembre 2005. Ali Khamenei l’a d’ailleurs plusieurs fois remis à sa place. «Entre eux, c’est un mariage de convenance. Ils sont condamnés à divorcer un jour à l’autre, c’est inscrit dans leurs chromosomes», estime le chercheur Michel Makinski. «Ce qui les sépare, c’est d’abord une question de générations. La réélection d’Ahmadinejad participe de cette poursuite de la prise du pouvoir engagée par les pasdaran [les gardiens de la révolution, ndlr] et les bassidji [miliciens]. On dirait que le Guide s’est laissé imprudemment ficeler par lui.»

 

L’homme idéal.
Derrière Ahmadinejad, il y a bien un religieux : c’est l’ayatollah Mohammed Mesbah-Yazdi. C’est lui son mentor et son référent religieux. Il est tellement extrémiste qu’il n’était guère aimé de l’imam Khomeiny, ce qui ne l’empêche pas d’ailleurs de diriger, dans la ville sainte de Qom, la fondation qui porte son nom. Mesbah-Yazdi veut remplacer le concept de république islamique par celui de oukoumat islami, soit un gouvernement islamique pur et dur, où toute autorité émanerait de Dieu. On les accuse dès lors de vouloir «dékhomeiniser» le régime. Pour atteindre ce but, Ahmadinejad est l’homme idéal : il est à la fois convaincu par les idées de Mesbah-Yazdi et un ancien Gardien de la révolution.

Ces ultraradicaux - que l’on appelle les hodjatieh - pensaient déjà s’emparer du pouvoir à la faveur des élections à l’Assemblée des experts (l’organe qui supervise les activités du Guide), en décembre 2007. Mais Yesbah-Yazdi et ses partisans ne sont pas arrivés à l’emporter. Ils semblent depuis avoir juré de ne pas voir cet échec se répéter. D’où la fraude massive à la présidentielle.

Cette offensive de Mesbah-Yazdi et Ahmadinejad, avec le soutien du Guide, les autres factions l’ont ressentie comme une menace pour leur propre existence. D’où leur alliance : elle rassemble en fait des personnalités très différentes, allant de l’ancienne gauche islamiste à l’ex-président Hachemi-Rafsandjani, un religieux conservateur très proche des milieux d’affaires. Tous se proclament les héritiers de l’imam Khomeiny, devenu une référence quasi permanente dans les déclarations de Mir Hussein Moussavi. Les tactiques d’une partie des manifestants s’inspirent d’ailleurs de la révolution islamique de 1979, notamment les slogans «Allah o Akbar» (Dieu est grand) ou «Mort aux dictateurs», utilisés hier contre le Shah. Ou les appels à commémorer les «martyrs» lors de manifestations de deuil - l’une d’elle est prévue aujourd’hui -, qui permettent de relancer la contestation. (Liberation-Monde 24/06/2009 à 06h51)

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