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  1. 2009/04/04
    故 라비카 3 [토젤(A.Tosel) 추도문]
    tnffo

故 라비카 3 [토젤(A.Tosel) 추도문]

지지난 달(2009/02/12)에 조저 라비카(Georges Labica,1930~2009)가 세상을 떠났다는 소식이 있었다(참고: [속보] 라비카(G.Labica) 타계| 정치철학1 http://blog.jinbo.net/radix/?pid=86). 다른 걸 검색 중 우연히 앙드레 토젤(André
Tosel)이 쓴 추도문을 발견했다. 제목은 이렇다: "조저 라비카의 맑시스트적 집념이 주는 교훈". 역시나 프랑스 최고의 공산주의자(내가 보기에, 학자 중에서)인 토젤 할아버지(연보가 안 나오는데, 아마도 마셔레보다 한 살 정도 많은 37년생?)가 또 다른 프랑스 맑시즘의 큰 기둥이었던 선배에게 바치는 글이 제목부터 간절하다. 그리고 토젤은 추도문의 시작을 라비카의 말로 시작한다: "그래, 이제 노동자 계급은 더 이상 존재하지 않는다. 행여 존재한다면, 모두가 주둥이로만 하는 노동자 계급이다." "공산주의(*), 그것은 '전혀 인간의 얼굴을 갖지 않는 자본주의 착취사회'에 대항하는 유일한 항생제이고, 유일한 해독제이고, 유일한 치료제이고, 유일한 대안이다. 자본의 땅에서 고통받는 모든 이들은 이 사실을 알지만, 그들의 수는 점점 더 늘어나고 그들은 점점 더 고통받는다. 자본가 개새끼들(더러운놈들-Salauds-쌀로)은 그들의 곁에 없다. 그리고 세상은 늘 그렇게 흘러간다는 것을 우리는 저 '쌀로'들을 통해서 안다."(라비카, <민주주의와 혁명>, ed. 버찌의 시대, 2002, pp.66 & 112)

 

Théorie de la violenceDémocratie et révolution

Georges Labica, Démocratie et révolution, Le Temps des cerises, oct. 2003, 202 p. [non dispo.]

Georges Labica, Théorie de la violence, Vrin, déc. 2007, 22 euros.

 

(*) 내가 알기로, 프랑스 맑시스트 대가 중에서, 맑시즘이니 사회주의니 공동체니 등으로 애두르지 않고 대놓고 바로 '공산주의'(communisme)를 말하는 자신감 있는 맑시스트는 이 두 사람 뿐이다. 마셔레도 발리바르도 랑시에르도(바디우가 사용하는 '혁명'은 사기다) -내가 느끼기에- '공산주의'라는 용어를 자신있게 사용하지는 않는다(못한다).

 


[출처] http://semimarx.free.fr/IMG/pdf/AT_Hommage-Labica.pdf 문서의 HTML 버전입니다.

Google은 웹문서를 수집(crawl)하면서 자동으로 문서의 HTML 버전을 생성합니다.

http://209.85.229.132/search?q=cache:mQs47WYq8vgJ:semimarx.free.fr/IMG/pdf/AT_Hommage-Labica.pdf+democratie+revolution+texier&cd=35&hl=ko&ct=clnk&gl=fr

PDF 판은 막혀있고 html 버전에서 퍼오다보니 단어들이 많이 붙어있다. 읽어가면서 수작업을 해야겠음.

 


La leçon de maintien marxiste de Georges Labica

par André Tosel


« La classe ouvrière n’existe plus. Mais elle prend tout sur la gueule »« Le communisme c’est le seul contrepoison le seul antidote le seul remède la seule alternative à la société d’exploitation au capitalisme qui jamais n’a le visage humain.Tous les damnés de la terre savent ça qui sont de plus en plus nombreux et deplus en plus damnés. Seuls les salauds ne sont pas avec eux et c’est comme ça qu’on les reconnaît. » Ces aphorismes tirés d’un de ses derniers ouvrages Démocratie et révolution (Le Temps des cerises, 2002, p. 66 & 112) donnent le ton de la voix singulière de celui qui vient de nous quitter et qui demeure la figure d’un des rares intellectuels marxistes et communistes qui en France ont su sans se renier maintenir le cap au sein de la tempête déchainée par le capitalisme mondialisé. Georges Labica, c’est d’abord cette voix qui ne cesse jamais de rappeler à la pensée, à la philosophie en particulier son appartenance au monde, l’état de ce monde et la condition de privation d’humanité en laquelle est jetée la masse des hommes vivant en ce monde ; c’est le chercheur d’une autre voie pour un communisme de ce monde et de ce temps. Tel est le fil conducteur d’une œuvre considérable : une quinzaine de livres, une quinzaine de directions d’ouvrages et je ne sais combien d’articles et contributions diverses à des colloques et à des revues tant sur le plan national qu’international. Il faudra un jour procéder à l’étude de toute cette profusion.

Formé à l’étude de Marx à la fois par la lecture d’Henri Lefevbre et de Louis Althusser – qu’il se garda d’opposer l’un à l’autre -, Labica ne céda jamais sur l’apport irréductible de Marx, et sur celui des marxistes critiques et révolutionnaires, l’un n’allant pas sans l’autre. Pour lui, la nécessaire réévaluation critique de Lénine, de Mao et de Castro ne signifia jamais simplement abandon et retour au bercail d’un social-libéralisme rajeuni dans le bain de la jouvence communicationnelle ou détrempé dans les saintes huiles d’une civilité de substitution.Cette prise de parti pour la critique marxiennne de la société capitaliste est unie originairement à l’analyse de notre monde depuis la perspective d’un militantisme anti-colonialiste et anti-impérialiste qu’il actualisa très tôt durant la guerre d’Algérie et ses séjours en ce pays où il rencontra sa femme Nadya. On oublie trop que Georges Labica a commencé sa vie de chercheur en étudiant des penseurs arabes anciens en quête d’une vision rationaliste de l’histoire et de la philosophie comme Ibn Kaldhoun (La Mukkadima, le rationalisme d’Ibn Kaldoun et Politique et religion chez Ibn Kaldoun, Alger, 1966) et Ibn Tufail (Ibn Tufaille philosohe sans maître, Alger, 1969). La classe ouvrière est immédiatement saisie en la multiplicité de ses formes et jamais séparéedes peuples opprimés. Marx alors réactualisé par l’intervention décisive de Louis Althusser donna à cette prise de parti éthique et politique sa base théorique et obligera Labica à une explication avec la philosophie qui guidera toute son œuvre à venir.

 

Dans sa thèse de doctorat dephilosophie qui lui valut d’être nommé tôt maitre-assistant puis professeur à l’université de Paris-X-Nanterre, Labica s’interroge sur La statut marxiste de la philosophie (Complexe-PUF, 1977). Il étudie la sortie de la philosophie à laquelle procède le jeune Marx de 1841 à 1848, à la rupture ou coupure épistémologique que théorise alors Althusser. Marx ne cherche pas à élaborer une autre philosophie qui serait l’unité du matérialisme historique ou science des lois objectives de l’histoire et du matérialisme dialectique défini comme conception générale des lois de la pensée, de la nature et de l’histoire. D’entrée de jeu est récusée la synthèse impossible qui fut défendue par le marxisme-léninisme soviétique qui devint vérité officielle, une vulgate diffusée largement parle Parti communiste français en ses écoles.

Cette critique fut reprise et développée dans Le marxisme-léninisme, éléments pour une critique (Éd. B. Huisman, 1984). Elle est à la base de la polémique permanente que Labica entretînt avec Lucien Sève qui tentait alors de donner une version acceptable d’une philosophie marxiste matérialiste et dialectique. Pour Labica la philosophie est tentée perpétuellement de se constituer en mode de représentation autonome, fin en soi, et d’oublier son appartenance au monde historique des luttes et des conflits. La philosophie ou bien dénie ce lien ou bien procède à une apologie indirecte ou non de l’état actuel du monde au profit de la domination. Elle se fait idéologie du théorique. Il n’est pas tant de philosophie marxiste que de pratique et de statut marxistes de la philosophie. Celle-ci est invitée à procéder à la critique permanente de son devenir idéologie d’État ou de parti. Cette pratique élabore une position permettant de défendre et d’élargir le savoir del’histoire se faisant, et cela dans un sens non-économiciste et résolument ouvert sur une relance politique et idéologique des luttes declasse et des masses subalternes. Cette interprétation politico-polémique de la philosophie explique aussi pourquoi Labica ne se rapprocha pas de Gramsci qu’il connaissait bien mais dont il redoutait l’interprétation social-libérale alors donnée par les intellectuels dominants du Parti Communiste Italien. Il préféra le communisme critique d’Antonio Labriola à une philosophie de la praxis qui risquait de porter à l’absolu l’idée de conception du monde. C’est ainsi qu’il organisa le premier colloque consacré au penseur italien Labriola. D’un siècle à l’autre en 1985 (actes publiés chez Méridiens-Klinksieck en 1988).Ces positions furent réassurées à la même époque par la remarquable étude de 1987 aussi consacrée à Karl Marx : Les Thèses sur Feuerbach (PUF). Labica espéra longtemps que le PCFdans les rangs duquel il milita à la base jusqu’à la fin des années 1970 et début des années 1980 fût capable de se réformer et d’abandonner le poids du stalinisme sans sortir de sacrise par une voie social-réformiste, sans s’aligner sur le fétichisme d’une démocratie représentative pure. Comme Althusser, il croyait en la nécessité d’une sortie de gauche du stalinisme et c’est dans cet esprit qu’il participa aux événements de 1968 et renforça son lien avec les luttes anti-impérialistes, en syntonie avec Samir Amin et d’autres intellectuels militants du Tiers-Monde qu’il ne cessa jamais defréquenter en quête d’un nouvel internationalisme. Il quitta le PCF après avoir plusieurs fois tiré le signal d’alarme avec d’autres sur les ambiguités de la politique du programme commun (notamment avec E.Balibar, G. Bois et J.-P. Lefebvre dans Ouvrons la fenêtre, camarades ! en1979 (Maspéro). Il poursuivit cependant son activité politique dans divers cercles de réflexion et d’initiatives autour des revues comme Critique communiste, Utopie critique ou les éditions Le Temps des cerises. Enfait, il consacra surtout la plus grande partie de son énergie à rassembler les voix les plus diverses des marxismes devenus éléments actifs de la culture durant la période 1961-1980. Il se révéla ainsi un grand organisateur de culture théorique et politique.

 

Il dirigera à l’université de Nanterre jusqu’à son départ à la retraite un centre de recherche(CNRS) – alors unique en son genre – de philosophie politique, économique et sociale (on notera le lien entre ces disciplines). Ce Centre organisa de nombreux colloques et fut marqué par un réel libéralisme intellectuel. Ferme en ses convictions théoriques et politiques, Labica montra une remarquable ouverture d’esprit en accueillant toutes les orientations de la pensée critique, en espérant œuvrer à la relance d’une nouvelle théorie critique articulée sur Marx et les classiques, mais ouverte sans sectarisme. Il aida de nombreux chercheurs à se faire connaître et à travailler. C’est au sein de cette équipe que se forma initialement avant de s’autonomiser la revue Actuel Marx dirigée par Jacques Bidet et pour un temps aussi par JacquesTexier. Cette revue poursuit encore ce travail de refondation théorique et politique. Le cœur de cette tentative d’élaboration d’un marxisme(auto)critique aboutit en 1982 à l’élaboration et à la publication du Dictionnaire critique du marxisme, en codirection avec Gérard Bensussan, aux PUF, traduit en plusieurs langues et plusieurs fois réédité, disponible en version économique (PUF, « Quadrige »). Cet ouvrage encore indispensable a réuni une centaine de collaborateurs divers et permis defaire le point non seulement sur les concepts principaux élaborés par Marx et les meilleurs des marxistes, mais aussi de réhabiliter des figures passées sous silence par l’orthodoxie stalinienne. Cet ouvrage marque un tournant tout comme il est pris dans un paradoxe ironique. Il constitue un tournant parce qu’il permet un bilan de ce qu’a été la recherche marxiste en France quand on espérait qu’après 1968 une nouvelle voie révolutionnaire ou puissamment réformatrice s’ouvrît.
Mais ce tournant s’est inversé en se faisant paradoxe parce qu’en France commençait alors la contre-révolution libérale, masquée d’abord par le réformisme sans réformes de Mitterrand et du Parti socialiste, accompagnée par la furieuse campagne antitotalitaire qui réunit les forces libérales pro-capitalistes et une gauche dite « moderne ». Le mouvement post-moderne emporta alors le marxisme en même temps que s’épuisait définitivement le communisme soviétique. Beaucoup de marxistes opérèrent un virage théorique social-libéral plus ou moins social au profit d’une démocratie citoyenne aussi bavarde qu’impuissante devant la montée des racismes et des ethnicismes, la liquidation du Welfare State, la contre-révolution initiée par un capitalisme mondialisé désormais sans adversaires. L’entreprise de Labica fut prise à contre-pied : parti pour une offensive théorique et politique de renouvellement du marxisme et du communisme, Labica se trouva affronté à la tâche ingrate et difficile d’organiser une retraite stratégique pour éviter la désagrégation totale des forces decontestation inspirées du marxisme communiste. Il manifesta là une fermeté d’âme réellement stoïcienne et refusa de se coucher. Il continua sa réflexion en saisissant la nouveauté d’un capitalisme mondialisé impitoyable et en alertant sur sa puissance de destruction. C’est cette résistance têtue, cette leçon de maintien militant qui s’exprime en particulier dans les deux derniers ouvrages qu’il publia, le recueil d’articles qu’est Démocratie et révolution (Le Temps des Cerises, 2002) et l’étude systématique Théorie de la violence (Città-del-Sole &Vrin, 2007).Ces deux ouvrages sont en quelque sorte le testament qu’il nous livre.Labica qui a toujours pris Lénine au sérieux n’a jamais été antidémocratique. Il pense seulement que l’actuelle démocratie est une oligarchie laissant les mains libres aux forces politiques et économiques dominantes et que seule peut renouveler la relance d’une révolution instruite inversement des dégâts provoqués par le déficit démocratique de l’expérience soviétique. Pas de démocratie sans révolution, mais pas de révolution sans une démocratie de masse. Du même coup, il faut revenir sur la question de la violence. S’il est vrai que trop souvent la contre-violence légitime des classes et peuples exploités n’a pu éviter un excès de violence incontrôlable et injustifiable, il ne faut pas oublier inversement la violence inouïe et infiniment supérieure du système capitaliste qui va jusqu’à la limite de l’intolérable. C’est ce rappel salutaire que lançait déjà la belle étude de 1990 Robespierre, une politique de la philosophie (PUF, « Philosophies ») qui fait plus et autre chose que réhabiliter la figure du révolutionnaire en découvrant le philosophe d’un droit naturel radical, proche en cela d’Ernst Bloch, un auteur particulièrement aimé de Labica.

 

Georges Labica est un penseur et un militant animé de la passion politique la plus intègre et la plus intégrale. Il a cherché en quelque sorte à donner au marxisme et à sa politique du peuple ce que Machiavel et Lénine ont donné à la politique, sa philosophie immanente. Certains ont fait valoir que sa critique de la philosophie se fut développée dans une certaine indifférence aux moments forts de la recherche philosophique du siècle passé, avec un scepticisme relatif face aux constructions théoriques, loin d’une construction philosophique systématique. C’est une question à débattre en prenant en compte les éléments les plus significatifs de la pensée en France et à l’étranger qui ont été passés sous silence. Labica n’a pas produit une philosophie au sens de Sartre, de Merleau-Ponty, de Badiou, de Deleuze, de Derrida,de Balibar, de Nancy, de Castoriadis, de Foucault. Il n’a pas élaboré de théorie au sens de Bourdieu, d’Habermas, de Bidet, alors que souvent il exerce une fonction de rappel salutaire sur certains oublis ou autres dérives. Face à tous ceux qui à juste titre disent que tout n’est pas dans Marx, Georges Labica rappelle inlassablement à tout aussi juste titre que rien ne peut se faire sans Marx, sans un renouveau de la critique de la société-civile capitaliste mondialisée. Ce qui est une idée toujours vraie, encore plus vraie. Labica se méfie des bricolages philosophique séclectiques, des synthèse prématurées qui veulent boucher les trous par où le réel nous blesse et nous défie. Allons plus loin. Labica n’est pas aussi antiphilosophe qu’il le donne polémiquement à croire. Il a toujours manifesté un respect théorique et politique pour l’œuvre d’Henri Lefebvre qu’il a contribuée à réhabiliter et à rééditer, notamment en introduisant une nouvelle édition de la Métaphilosophie de ce dernier. N’est-ce pas là qu’il faudrait chercher ce qui fut la philosophie de Labica, une philosophie ouverte sur la transformation des champs épistémiques et des camps politiques ? L’étude sérieuse des manuscrits encore inédits peut réserver des surprises. Souhaitons-en une mise en route rapide. En tout cas, un grand merci, Georges, pour ta tenue théorique et politique en ces temps difficiles ! (André Tosel)

 

[대충번역,빨간강조] "혁명 없이 민주주의 없고, 대중의 민주주의 없이 혁명 없다." 70, 80년대에 수많은 맑스주의자들이 "현대적"이라는 이름으로 "난폭한(미친-furieuse) 반 전체주의 캠페인(*)"에 나서며 자유주의적 친 자본주의에 편승할 때, 수많은 맑스주의자들이 범 세계적 자본주의에 의해 견인된 "반 혁명론"의 노도 앞에서 무능하고 입만 산 "시민적 민주주의"를 외치며 자유주의적 사회이론으로 선회할 때에도, 라비카는 이러한 세파에 굴복않은 흔들림 없는 공산주의에 대한 신념으로 무장한 전사였다. 그의 이러한 끈질긴 저항의 흔적은 특히 마지막 두 저작인 <민주주의와 혁명>(2002), <폭력론>(2007)[<로베스삐에르, 철학의 어떤 정치>(1990)의 연장]에 올곧게 녹아서 그가 우리에게 남긴 일종의 유언으로 되살아 난다.

(*) 일례로, 직전 포스트 (민주주의(고대에서...))에서 '민주주의에 대한 사상가들' 항목의 마지막 주자인 러포르(Claude Lefort (1924~))의 경우만 봐도 토젤이 비판하는 70,80년대적 흐름을 쉽게 짐작할 수 있다: "러포르가 수행한 70,80년대의 민주주의에 대한 연구는 전체주의와의 관계 속에서 이뤄진다(특히, <민주주의의 발명. 전체주의적 지배의 한계>(1981)를 보라)... [ La réflexion sur la démocratie poursuivie par C. Lefort dans les années 70 et 80 porte sur ses conditions d'émergence et ses rapports avec le totalitarisme (voir notamment L'Invention démocratique. Les limites de la domination totalitaire, Fayard, 1981)...]"

전체주의가 옳다는 것이 아니라, 민주주의 사상이 어느 정도는 품고 다닐 수밖에 없는 전체주의적 요소들을 꼭 역사적 전체주의적 양상들과 엮으면서 이뤄지는 비판의 끝이 결국은 자유주의적 친 자본주의의 유혹으로 연결된다 것에 대한 경계일 것이다. 전체주의가 무조건 나쁜 것이 되기에는 인류학적, 사회-경제적 객관적 환경이 전체주의보다도 더 나쁘게 규정돼 있다는 실재적 사실도 함께 고려해야한다는 말씀이겠다. 그리고, 전체주의가 갖는 폭력적 면모들(강제, 의무..)이 나중에는 '비폭력'과 '반혁명'에 대한 선호로 이어져, 유순하고 평화로운 '시민적 민주주의'라는 말로만 가능한(최소한 자본주의의 괴력과 숨은 폭력 치하에서는) 이론을 주창하는 경향들이 있는데, 이런 비겁하고 게으른 행태들에 대한 저항으로 -아마도- 라비카는 죽기 불과 1년 2개월 전에 '폭력에 대한 변명'으로 <폭력론>을 마지막으로 저술했는지도 모르겠다. [아래는 토젤의 책 2권. 하나는 작년 11월 간]

 

Études sur Marx (et Engels)Un monde en abîme ? : Essai sur la mondialisation capitaliste


André Tosel, Études sur Marx (et Engels), Kimé, nov. 1998, 145 p. [occasion à partir de EUR 161,01]
André Tosel, Un monde en abîme ? : Essai sur la mondialisation capitaliste, Kimé, nov. 2008, 345 p., 29 euros.

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